De la même manière que Touadera a échoué dans son initiative de “Sangocoin “,* l’homme échouera aussi dans sa tentative d’éventrement ou d’instauration d’une nouvelle Constitution.

Publié le 26 juillet 2022 , 8:10
Mis à jour le: 26 juillet 2022 6:08 am

 

 

Rédigé par Prisca VICKOS

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 27 juillet 2022

Bangui (CNC) – Ni le “mauvais génie” de Kakpayen, ni un soutien fut – il Rwandais ne saura faire prospérer l’outrage au peuple. Ce qui est bien en Centrafrique, les signes ne trompent point. Et même Jésus-Christ nous l’a enseigné. Matthieu 24:3.

Touadera

La bataille sera féroce

 

Si l’opposition démocratique et la société civile réunies au sein d’une nouvelle coalition dénommée « bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC) reconnaissent leur limite sur le plan financier, elles affichent, par la force de la loi  et par la force de leur conviction qui est de s’opposer farouchement  à la modification  ou à l’introduction  d’une nouvelle constitution, leur détermination à aller jusqu’au bout

Pour monsieur Karl Blagué, toutes les constitutions peuvent être toilettées, mais il y’a des limites. C’est ce qu’affirme monsieur Ben Wilson Ngassan. Pour lui,  la constitution du 30 mars 2016 ne sera pas modifiée.

« Elle ne sera pas modifiée parce que nous ferons  le travail de pédagogie  pour que le peuple comprenne  les enjeux de ce projet qui veut aboutir à la modification  de la constitution », ajoute-t-il.

Pour maître Arlette Sombo-Dibélé, dans l’état actuel du pays, changer la constitution apporte quoi aux Centrafricains ?

« Est-ce qu’un changement de la constitution apporte un peu plus de patte d’arachide dans les sauces des Centrafricains ? », se demande-t-elle.

 

Et pour Martin Ziguelé?

 

Évidemment, pour l’honorable Martin Ziguélé, ce que le peuple centrafricain demande aujourd’hui c’est la paix, la sécurité, l’emploi et le bien être.

« Ce que le peuple centrafricain demande aujourd’hui, c’est que nos compatriotes à Kembé, à Ouanda-Djallé,  à Bakouma, à Nzako, à Bangassou, à Obo, à Ndélé, à Bria, à Kaga-Bandoro, à Dékoua, à Sibut, à Batangafo, à Bossangoa, à Ngaoundaye, à Bocaranga, à koui…. Vivent en paix. Ce que les Centrafricains demandent aujourd’hui,  c’est que leurs enfants puissent aller à l’école et être enseignés par des maîtres  qui ont été diplômés. Ce que les Centrafricains attendent aujourd’hui c’est que leur pays marche et qu’ils soient en paix et qu’ils nourrissent leur famille… Et si par extraordinaire  la constitution arrivait à être modifiée, quel serait le bénéfice pour le peuple centrafricain par rapport à l’ancienne    », affirme le député de Bocaranga 3 Martin Ziguélé, également président du parti MLPC.

Enfin, pour   Arlette Sombo-Dibélé, nous glissons actuellement vers  un « régime totalitaire » et sans merci, mais la constitution du 30 mars 2016 ne sera pas modifiée!

 

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