RCA : présidentielle du 27 décembre, Martin Ziguélé dévoile sa profession de foi

Publié le 8 novembre 2020 , 11:34
Mis à jour le: 8 novembre 2020 11:34 pm

 

 

 

martin ziguelé pour la profession de foi 2020

Le candidat du parti MLPC Martin Ziguelé. Photo MLPC

Bangui, République centrafricaine, dimanche, 8 novembre 2020, 20:41:29 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Martin Ziguélé a publié  vendredi sa profession de foi pour le premier tour de l’élection présidentielle dans laquelle  il déclare aux Centrafricains qu’ils ont un choix historique à faire. Cette profession de foi a été mise en ligne par son équipe de campagne sur les réseaux sociaux. Elle est construite autour des valeurs sociales-démocrates que cet homme politique centrafricain défend depuis plusieurs années.

Retrouver l’intégralité de cette profession de foi ci-dessous :

 

PROFESSION DE FOI DE MARTIN ZIGUELÉ

 

Centrafricaines, Centrafricains, Mes Chers Compatriotes,

 

Au cours des dernières années, j’ai patiemment sillonné notre pays à votre rencontre, pour mieux écouter, observer et surtout apprendre de vous.

Pendant toutes ces années je vous ai tous écoutés.

  • Vous, agriculteurs, éleveurs, taximen, chauffeurs de véhicules de transports urbains et internationaux, Koli et Wali Garas, Boubanguérés, commerçants et artisans, inquiets pour vos revenus ;
  • Vous les mères et pères de famille soucieux quant au futur de vos enfants, de leur accès aux services éducatifs et de santé de proximité et de qualité;
  • Vous les fonctionnaires de toutes les institutions publiques, travaillant dans des conditions matérielles peu adéquates, souvent inquiets pour la stabilité et l’évolution positive de votre parcours professionnel, de votre protection sociale et celle des membres de votre famille ;
  • Vous les Centrafricains de l’étranger, particulièrement, les étudiants, les salariés ou autoentrepreneurs, et les agents dans les Ambassades de la RCA, qui constituent la vitrine de notre pays, et qui espérez revenir dans votre pays, avec plus de sérénité pour des visites familiales ou contribuer au développement de notre pays ;
  • Vous les retraités ou futurs retraités, préoccupés par la prise en charge de votre pension, de votre rôle après la vie professionnelle dans la ville de votre choix partout en Centrafrique;
  • Vous les jeunes, filles et garçons de Centrafrique dont les rêves d’un avenir radieux s’amenuisent chaque jour dans un monde qui évolue rapidement ;
  • Nous tous centrafricains, rêvons de vivre chacun dans sa maison avec de l’eau et de l’électricité à un prix abordable, ce qui constitue un projet légitime ;
  • Nous tous, Centrafricains souhaitons mettre fin définitivement aux cycles d’instabilités et de violences qui ont marqué notre pays depuis son accession à l’indépendance,

 

Pendant toutes ces années, je vous ai observés, vous tous qui ne rêvez que de vivre dans un pays où règne la paix, dans lequel l’Etat assurera pleinement sa mission de protéger la veuve et l’orphelin, où le bon voisinage dans les quartiers, village et ville est retrouvé, et où chaque Centrafricain mène une existence prospère partout sur le territoire national.

 

Pendant toutes ces années j’ai appris de vous, vous tous qui vous battez, avec courage et détermination, chaque jour  pour gagner votre pain quotidien, du lever au coucher du soleil, sans vous plaindre. Votre résilience est exemplaire pour chaque centrafricaine et chaque centrafricain. En dépit de tout, le fruit de vos efforts demeure insignifiant pour vous permettre de vivre décemment.

Je connais votre déception et votre colère. Il est temps que ça change ! Du Haut Mbomou à la Nana- Mambéré, de la Vakaga à la Lobaye, de Birao à Mobaye, de Bambari à Zémio, il est possible de vivre en paix durablement. De même, la prospérité est accessible à toutes les Centrafricaines et les Centrafricains. La misère n’est pas une fatalité.

 

Le temps du changement est arrivé et il est à notre portée. Ensemble nous allons :

         SECURISER NOTRE TERRITOIRE

 

  • Je m’engage à assurer le contrôle de nos frontières et les flux migratoires, notamment par une coopération militaire accrue avec les pays voisins.
  • Je ferai des FACA une armée rénovée et modernisée dans son commandement, efficace dans sa gestion, inclusive dans son recrutement et dotée d’équipements appropriés pour assurer toutes ses missions y compris celle de participer au développement économique de notre pays. Un plan de carrière et de reconversion des militaires, des policiers et des gendarmes sera proposé.
  • Pour stabiliser les populations, je lancerai dans les 100 premiers jours, des projets à résultats rapides dans toutes les villes, dans les régions frontalières, en concertation avec les six pays voisins, afin qu’elles deviennent des zones de coprospérité, au lieu d’être des foyers de crise et d’instabilité.
  • Contre les milices armées, je ferai appliquer dans toute sa rigueur les engagements contenus dans l’Accord de Khartoum, et en premier lieu, je vais accélérer la mise en œuvre du Programme de Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et Rapatriement (DDRR) dans lequel j’exigerai une composante de formation aux métiers professionnels en faveur des jeunes civils de 18 à 30 ans.

 

FAVORISER LA RECONCILIATION

 

  • Les Centrafricains épris de paix demandent et espèrent une approche de réconciliation sincère et durable. Ainsi, les valeurs culturelles et traditionnelles seront au centre des actions de la réconciliation, à la base, dans les quartiers, dans chaque commune, ville et village.
  • Je vais créer un Haut Conseil National de Réconciliation sous la prééminence des chefs coutumiers, des chefs de quartiers, des collèges des sages, des chefs religieux ainsi que des associations des femmes et des jeunes.
  • J’organiserai le rapatriement et la réinstallation des réfugiés et des déplacés dans des zones sécurisées, viabilisées et dans des logements pérennes.
  • Les victimes et leurs proches seront indemnisées conformément aux conclusions de la Commission Vérité – Justice – Réconciliation et Réparation (CVJRR).
  • Je travaillerai au renouvellement du récit national qui fait de nous un seul et même peuple au destin commun, par-delà nos singularités régionales ou confessionnelles.

 

RESTAURER L’ETAT DE DROIT

 

  • La présence de l’Etat et des services publics sur toute l’étendue du territoire est impérative. Le programme de déconcentration des services de l’Etat, de la formation des agents publics, de l’offre des services publics de proximité ;
  • Je mettrai un terme aux injustices et à l’impunité pour renforcer la confiance du peuple dans ses institutions.
  • Je ferai en sorte que les services publics jouent effectivement leur rôle au service de toutes les citoyennes et de tous les citoyens et ce, sur la moindre parcelle de notre territoire.
  • J’instaurerai une transparence permanente de la gestion de la chose publique.
  • Je combattrai la corruption dans tous les services de l’Etat.
  • Je garantirai la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, je renforcerai le rôle de la Cour des comptes et je créerai une société de recouvrement des créances de l’Etat
  • Je renforcerai tous les dispositifs pour protéger et promouvoir les femmes et pour garantir la parité femme-homme.
  • Je donnerai toute leur place aux syndicats et aux organisations garantes de libertés qui seront considérées comme des acteurs de la paix sociale.

 

 BATIR UNE ADMINISTRATION PUBLIQUE INNOVANTE, EFFICACE ET DE PROXIMITE

 

Les administrations centrafricaines seront dotées d’outils de travail appropriés et de locaux connectés au réseau  Internet à haut débit. Des plateformes des services publics numériques seront accessibles sur l’ensemble du territoire national.

Les besoins de l’administration centrafricaine sont énormes. Beaucoup d’agents partent à la retraite alors qu’ils sont encore capables d’apporter énormément à la Nation centrafricaine. Un programme de préparation de projets de reconversion sera mis en place pour tous les agents de l’Etat. L’âge de départ à la retraite sera revu afin de donner le choix à l’agent de choisir le moment opportun.

Le confort et la santé des agents de l’Etat sont essentiels. J’exigerai que les infrastructures de l’Etat intègrent systématiquement, les normes de confort et de santé compatibles avec le changement climatique (hausse de températures).

Je procéderai à la réouverture des dossiers concernant les statuts particuliers de certains fonctionnaires et agents de l’Etat.

Je créerai, dans les établissements professionnels, à savoir l’ENAM de Bangui, l’Ecole Normale des instituteurs de Bambari ou l’Ecole Normale Supérieure, des cursus de formation spécialisés dans la formation les fonctionnaires centraux et territoriaux.

Les agents publics seront formés tout au long de leur vie pour une plus grande efficacité. Un système de mentorat sera institué pour que ces fonctionnaires accompagnent les  étudiants en fin de cycle universitaire. En échange, les agents de la fonction publique bénéficieront d’un contrat de protection sociale, d’une assurance maladie et d’une complémentaire retraite.

Un contrat de locomotion auto et moto leur sera octroyé. Tout ceci sera assorti d’un plan de carrière garanti.

Je renforcerai la décentralisation par l’organisation d’élections cantonales, municipales, régionales et sénatoriales.

Je mettrai un terme aux pratiques des délégations spéciales source de nombreux dysfonctionnements dans la gestion des ressources locales.

Je m’engage également à renforcer l’autorité des chefferies,  trop souvent oubliées, en révisant à la hausse les indemnités allouées aux maires et aux chefs de village.

 

FACILITER LES PROCEDURES D’IDENTIFICATION ET D’ARCHIVAGE DES DONNEES

 

Je rendrai disponible l’état-civil (enregistrement des nouveau-nés, des décès et des mariages) en le rapprochant des citoyens dans les villages, les quartiers et les communes. Il y aura une autonomie de gestion en régie dans chaque commune.

 

Je réduirai les coûts de  la carte nationale d’identité, du passeport et du permis de conduire pour les rendre accessibles à tous.

Une campagne nationale de numérisation des documents administratifs et leur systématisation sera lancée en impliquant l’usage des applications développées par l’Office National d’Informatique (ONI) ;

Un projet de construction de base de données sécurisées et des infrastructures adéquates sera lancé afin d’éliminer, ou du moins de réduire les incertitudes sur les bases de données telles que les listes électorales.

 

BÂTIR UNE ECONOMIE FORTE ET SAINE

 

 

 

  • La transformation de l’économie centrafricaine est impérative et requiert d’investir dans des métiers d’avenir accessibles à la jeunesse centrafricaine sur toute l’étendue du territoire national. Des universités des métiers correspondant à la demande du travail seront créées et des bourses de perfectionnement seront accordées aux enseignants et promoteurs de projets innovants.
  • Afin de diversifier et consolider l’économie centrafricaine, je créerai un fonds souverain chargé du financement des programmes stratégiques et projets prioritaires d’une part et des fonds sectoriels de financement des secteurs productifs de l’économie réelle (agriculture, élevage, pisciculture, foresterie, première transformation des produits agro-pastoraux, mines, artisanat, etc.) afin d’accélérer l’éclosion d’entrepreneurs centrafricains.
  • L’économie centrafricaine est une économie de services. L’enclavement du territoire centrafricain sera transformé en atout incontestable. Des plateformes logistiques modernes des services commerciaux seront érigées pour permettre l’importation, le conditionnement et la réexportation des produits à valeur ajoutée.
  • L’inclusion financière est une priorité, le secteur financier sera élargi et diversifié. L’accès au crédit sera facilité par la création d’une banque numérique qui sera issue du rapprochement de la Socatel et la Poste centrafricaine pour une offre de services financiers et bancaires de base à faible coût spécifique pour tous, plus spécialement pour les personnes en situation de difficultés et de ce fait exclus des services traditionnels.
  • Les programmes de l’enseignement primaire, secondaire et universitaire seront renforcés par l’inclusion des modules de formation technique et professionnels compatibles avec le marché de l’emploi et la demande sociale en RCA, soit « Un apprenant, un métier ».
  • Je favoriserai l’entreprenariat des jeunes et des femmes en éliminant tous les freins à la création d’entreprise.
  • Je renforcerai l’attractivité de notre territoire par la création d’une Agence de Promotion des Investissements.
  • Je m’engage à appliquer le principe : une préfecture, une entreprise, soit 16 entreprises + 4 pour la ville de Bangui.
  • Un département de l’enseignement des métiers concernant l’économie de services commerciaux, transport-logistique multimodal (route, air, fleuve) sera établi notamment dans les lycées de chaque préfecture, le Lycée technique de Bangui et à l’Université de Bangui.
  • Un accès préférentiel des entrepreneurs centrafricains dans les marchés publics nationaux et internationaux (ONU, Banque mondiale, UE…) sera déterminé.
  • Une usine d’assemblage des motos et de panneaux solaires sera créée et des enseignements en maintenance des équipements électroniques seront lancés.
  • Une usine de conditionnement et de reconditionnement des médicaments de première nécessité sera installée.
  • Des zones franches économiques seront instituées à Bimbo, à Boali, à Bambari, à Bangassou et à Birao.
  • Je procèderai à la création d’une école d’économie et finances adossée au fonds stratégique souverain pour former des cadres dans l’élaboration, l’exécution, le suivi et évaluation de projets de l’Etat dans les secteurs essentiels (mines, numérique, santé, infrastructure) et dans le montage d’instruments de financement de projets de partenariat public privé.
  • Je favoriserai une réglementation pro-business juste et équitable pour les Centrafricains et les investisseurs étrangers.
  • Je densifierai les échanges régionaux et sous-régionaux en utilisant tous les leviers que permet la ZLECAF (Zone de Libre Echange Continentale.

 

 

GARANTIR LA PARTICIPATION DES JEUNES ET DES FEMMES

 

  • Les institutions d’encadrement et de suivi de l’entreprenariat national seront développées, rationnalisées et renforcées, notamment afin de favoriser l’entrepreneuriat des jeunes dès l’entrée au collègue, je mettrai sur pied un fonds de garantie pour les jeunes entrepreneurs et les start-up et des incubateurs d’accompagnement.
  • Je multiplierai les structures et les projets permettant l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes telles que l’apprentissage, l’alternance, etc.
  • Des avantages fiscaux seront accordés aux entreprises et institutions en vue d’offrir des stages d’immersion dans la vie professionnelle.
  • Un accès préférentiel des entreprises portées par les femmes au marché public sera appliqué

 

MODERNISER NOTRE SECTEUR AGRO-PASTORAL

 

  • Je relancerai les cultures d’exportation en mettant l’accent sur des filières à haut potentiel économique et d’inclusion des femmes et des jeunes, notamment le café, le cacao, le tabac, le coton, le sésame, l’huile de palme etc. Pour cela, je vais réduire la pénibilité des agriculteurs par le labourage mécanisé et la distribution gratuite des terres aménagées en zones périurbaines et rurales.
  • Je soutiendrai le développement du monde rural, majoritaire dans le pays, par la création d’une banque d’investissement agro-industriel, la création d’un fonds d’équipements pour la mise à disposition des pools de machines agricoles accessibles aux paysans, l’appui à la modernisation des coopératives et la formation des agriculteurs aux techniques nouvelles pour en faire des professionnels du métier.
  • La relance de nouveaux modèles d’élevage et de pisciculture sera effective, à travers un appui renforcé et ciblé aux activités de la FNEC et l’ANDE.
  • S’agissant de l’élevage des bovins je vais œuvrer à la production fourragère par l’Etat, à la création de corridors sécurisés de pâturage et de transhumance aménagés, avec des points d’accès à l’eau ainsi que des postes de santé animale.

 

RELANCER LE SECTEUR MINIER

 

  • Je travaillerai pour la levée de l’embargo sur l’exportation et la vente des produits miniers.
  • Je renforcerai le contrôle strict de l’exploitation des ressources minières et je procéderai à la réorganisation des coopératives et artisans miniers (Bureaux d’Achat).
  • Je créerai dans les régions minières une école de formation de jeunes centrafricains aux métiers d’exploitation semi-mécanisée de l’or et du diamant, afin de donner une plus grande valeur ajoutée à nos productions.
  • Je vais créer une filière de formation aux métiers de la taillerie de diamants et la fonderie de l’or avec un système de certification reconnu au plan international. Un appui sera accordé aux coopératives  de  l’artisanat de luxe lié à l’or et au diamant.

 

RENFORCER LE CAPITAL HUMAIN

 

  • A cet égard et dans tous les secteurs, un plan de renforcement des capacités des acteurs étatiques et non étatiques sera conçu et mis en œuvre dans une démarche participative et inclusive.

Ce plan permettra l’acquisition de  compétences techniques, managériales avec un accent particulier sur deux piliers de la gestion axée sur les résultats de développement qui sont « le leadership » et « la redevabilité » pour les résultats.

  • Les universités et les instituts spécialisés (ISDR, ENAM, ENS, ENI, etc.) seront renforcés et regroupés afin de répondre à la demande sociale des Centrafricaines de métier, d’habitat pour intégrer des modules de formation sur le leadership et l’entreprenariat.
  • Une connexion à l’Internet haut débit et gratuit sera accessible dans les universités, les écoles, les maisons de jeunes et les centres de santé.

 

          CONSTRUIRE DES INFRASTRUCTURES MODERNES

  • En ce qui concerne les infrastructures de base, je lancerai un vaste Programme d’Urgence dans quatre (4) Directions, sous le résumé « Un village : une école, un poste de santé, une source d’eau potable ».
  • Je procéderai à la rénovation de nos infrastructures scolaires, car le droit au savoir et à l’éducation dans des conditions normales est fondamental pour notre jeunesse, d’où mon engament « Un Village : une école ».  « Une région : une université » avec au moins le cycle licence.
  • La Santé pour tous est un droit fondamental. Je mettrai sur pied une véritable politique de santé publique, via là encore la rénovation de nos infrastructures dans tout le pays, d’où mon second engagement « Un village : un centre de santé ». Chaque région aura un CHU renforcé. De même, grâce à la coopération sud-sud, j’ouvrirai des cycles de spécialisation en santé à l’Université de Bangui.
  • Je vais faciliter l’Accès à l’eau et à l’électricité. L’eau c’est la vie d’où mon troisième engagement « Un village, une source d’eau potable» par la multiplication des forages hydrauliques villageois. Nous libéraliserons le secteur de la production d’énergie, et faciliterons l’électrification des zones rurales par la mise en place des centrales hydroélectriques et en développant l’éolien et le solaire.
  • En matière de Transports, il est évident que si rien ne circule dans un pays, l’économie ne se développe pas. Il faudra donc réhabiliter, développer et intégrer notre réseau routier et fluvial dans les infrastructures des pays voisins, via une coopération prévisible avec les professionnels de transports nationaux et régionaux. L’aéroport de Bangui et les créations-réhabilitations d’aéroports de Berberati, de Bangassou, de Birao, de Bambari, de Ndélé et de Bossangoa sera envisagé.

Notre pays ne doit plus être le cœur malade de l’Afrique. Le monde espère voir le patriotisme centrafricain, dans les processus de consolidation de la paix et de proposition et application de solutions concrètes, ambitieuses, réalistes et réalisables.

Avec toutes les bonnes volontés, notre pays doit et peut redevenir un cœur qui bat, un pays qui impulse une dynamique positive pour chacune et chacun d’entre nous, pour tout notre continent.

Chers concitoyens, mes frères, mes sœurs :

Ce projet, c’est un engagement, c’est un combat. Il sera sûrement difficile mais nous le gagnerons ensemble.

Je combats pour tous les Centrafricains et les Centrafricaines et, non pas pour quelques-uns.

Je veux travailler pour le plus grand nombre pour mettre fin définitivement aux cycles de violences et d’instabilité afin d’entrer dans une nouvelle ère en confiance mutuelle ;

Je combats pour la justice sociale contre la corruption,

Je combats pour asseoir la paix, instaurer la sécurité et un état de droit, promouvoir le développement économique  et le bien-être social pour tous et partout en Centrafrique.

Je combats avec tous ceux qui pensent que notre peuple et notre pays méritent mieux, avec les membres de notre Diaspora, avec tous nos partenaires internationaux.

J’ai confiance en vous et en tout notre peuple. Je sais que vous serez au rendez-vous, pour dire stop au laisser-aller et à la misère chronique, pour dire stop aux affrontements et à la haine qu’attisent certains.

Choisir cette voie, c’est opter pour les Centrafricains d’abord, les Centrafricains également et les Centrafricains toujours ;

Choisir Martin ZIGUELE, c’est choisir le retour à la paix et la marche vers une prospérité partagée et durable,

Puisse le Tout-Puissant nous bénir et nous assister dans cette tâche.

Vive la République Centrafricaine !

E koué e mou kodro na ndouzou !

 

Martin ZIGUELE

 

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