RCA : Les en-dessous du report de la délibération de la Cour Constitutionnelle sur la destitution du député Abdou Karim Meckassoua

Publié le 11 août 2021 , 8:35
Mis à jour le: 12 août 2021 12:13 am

Bangui, République centrafricaine, jeudi, 12 août 2021, 03:48:30 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le 10 août 2021, il était décidé par les quatre lascars Waboé, Pingama, Ouagalé et Kénguéléwa de destituer Meckassoua coûte que coûte surtout après avoir reçu la rondelette somme de cinq millions de francs CFA chacun. La date de l’officialisation était fixée pour le 14 août, ça laissait le temps de festoyer à l’hôtel de luxe le Ledger Plazza.

Le Président du Chemin de l'espérance Abdou Karim Meckassoua entourés des militantes et militants de son parti au siège dudit parti.
Le Président du Chemin de l’espérance Abdou Karim Meckassoua, entourés des militantes et militants de son parti au siège du mouvement.

 

Comme les quatre lascars surtout les plus déterminés à faire tomber Meckassoua se sont tellement réjouis, l’information a commencé à circuler sur les réseaux sociaux.

 

Les pressions nationales et surtout internationales ont commencé à se faire sentir. Les magistrats écœurés appellent leurs collègues de la Cour Constitutionnelle. Madame Danièle Darlan qui est à l’origine de tout se cache chez les blancs. Son téléphone est vite fermé.

Les équipes de Touadéra se rendent compte du danger de l’information qui se propage et veulent agir vite pour destituer Meckassoua et après l’arrêter pour « l’empoisonner » au camp de Roux. Du coup, on avance la date du délibéré au 11 août à midi.

 

Le directeur de cabinet de la Cour Constitutionnelle Marc Saint Clair Tchibiti écrit en toute hâte un communiqué antidaté au 10 pour  annoncer le délibéré. Dans le communiqué il parle de déchéance alors qu’Algoni a demandé la destitution. Il y a un cafouillage, tentative de masquer le hold-up.

 

Catastrophe, le jour J, un des quatre juge refuse de participer à la honte nationale. Les pressions exercées sur elle sont très fortes. Réduis à trois, les extrémistes Waboé, Pingama et Oua galet font marche-arrière. Tant que Touadéra ne forcera pas la quatrième à siéger ils ne peuvent pas rendre le verdict. L’annonce est repoussée pour le lendemain le 12 à 10h.

 

Pourtant l’article 22 de loi sur la Constitutionnelle dit bien que le quorum pour que le jugement soit valable est de six. Donc même à quatre la décision était déjà illégale. À trois c’est encore pire. Touadéra devient fou. Là, il menace la quatrième de siéger. Voilà ce qui est en train de se passer.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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