RCA : La jeunesse du MLPC réagit aux élucubrations de certains cadres du parti encore sous sanction

Publié le 14 juillet 2022 , 8:05
Mis à jour le: 14 juillet 2022 4:57 pm
BODINGAR Armel Odilon
Monsieur BODINGAR Armel Odilon, Président de la jeunesse du MLPC

 

 

POINT DE PRESSE

Thème : « Agissements des hors la loi du Courant prétendument originel »

 

Par :  BODINGAR Armel Odilon

Président du Bureau National

 

Bangui, le 14 Juillet 2022

PROPOS LIMINAIRES

 

Par des communiqués successifs, aux contenus aussi fantaisistes que mensongers, les ex prédateurs du Parti – suspendus pour des faits violant les textes et la ligne du Parti – tentent désespérément de faire passer dans l’opinion, l’idée qu’ils mobilisent derrière eux des militants du MLPC pour prendre la direction du Parti et le gérer.

Cette démarche qui ne vise qu’à faire un clin d’œil à leur mandant pour leur faire croire qu’ils respectent les termes de leur deal, est une véritable escroquerie politique et intellectuelle de la part d’ex militants sulfureux, dont l’histoire aura retenu pour l’un, le vol d’un cercueil et des biens du Parti et pour l’autre – repris de justice – le passage par la case prison pour détournements et gestion scabreuse de projet.

On est donc fondé à se poser la question de savoir, comment avec une telle moralité et une telle réputation, des personnes qui pendant toute leur « carrière militante », dans un contexte démocratique, n’ont jamais réussi à décrocher un seul mandat électif local, même pas dans leur région d’origine se transforment en donneurs de leçons ?

Les élections se succèdent et passent sans que ces prédateurs n’épinglent leurs noms sur la prestigieuse liste des députés élus du Parti.

A contrario, leur fonds de commerce reste le fameux concept de « géopolitique » qui de tout temps leur a permis d’être éligibles aux hauts postes d’Etat qui leur ont permis d’amasser des biens fonciers et immobiliers, des véhicules 4×4, de doter leur femme, etc. Le tout au détriment de la Jeunesse centrafricaine et donc du Parti, de leur région natale dont la sueur et le sang ont permis cet enrichissement. C’est à travers qu’ils ont pris en otage le Parti et ses Présidents (Patassé et Ziguélé), pour servir leurs intérêts personnels. Quelle indécence ! Un Parti sert principalement l’intérêt général puisqu’il aspire à conquérir le pouvoir pour l’exercer dans l’intérêt du plus grand nombre.

Or ces kamikazes, donneurs de leçons de gestion aujourd’hui, malgré les importants revenus que leur ont générés les hautes fonctions exercées, n’ont jamais payé un seul mois de cotisation au Parti, encore moins contribué financièrement à la construction du siège du Parti, dont l’idée ne leur effleurait même pas l’esprit, tourné plutôt vers la prédation. Quelle indécence éhontée que de parler de Place Marabéna ! Il faut laisser l’âme du Camarade Marabéna reposer en paix.

Quelle a été la contribution de ces prédateurs insatiables et à la boulimie tenace au renforcement du Parti et à se pérennité, eux dont les livres comptables du Parti n’ont jamais enregistré le nom pour la plus modique des contributions qui soit ?

L’agitation du groupuscule de prédateurs, on le comprend, ne se justifie que par leur prise de conscience de la gravité de leur infraction qui les conduira inexorablement à l’exclusion du Parti. Et ce n’est qu’une question de temps. Voilà leur source de motivation.

En tout état de cause, vu leur moralité, leur passé et leur inutilité – qui ne sont pas un modèle pour la Jeunesse – il urge qu’ils libèrent les rangs du Parti pour lui permettre de se concentrer avec les militants engagés et de bonne moralité sur l’essentiel à savoir, l’essor de notre Grand Parti et la Libération du Peuple Centrafricain, objectifs nobles et principaux depuis sa création.

Je vous remercie.

 

 

 

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