L’Empire du chaos : Le règne tyrannique de Jean Claude SAVARIT sur l’ONG Handicap International en Centrafrique

Publié le 31 janvier 2024 , 5:22
Mis à jour le: 31 janvier 2024 4:46 pm

L’Empire du chaos : Le règne tyrannique de Jean Claude SAVARIT sur l’ONG Handicap International en Centrafrique

 

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Bangui, 01 février 2024 (CNC) – Dans le tumulte des missions humanitaires en République centrafricaine, une ONG française, Handicap International, voit son atmosphère plongée dans l’obscurité par la gestion dictatoriale de son Directeur Pays, Jean Claude SAVARIT. Depuis son arrivée en mai 2023, Jean Claude SAVARIT a imposé un règne autoritaire, ignorant les procédures établies et créant une débandade au sein de l’équipe. Cette plongée dans le chaos a été accentuée par des démissions massives, aussi bien parmi les expatriés que les nationaux, formant une toile de fond pour un examen minutieux de son impact dévastateur. 

  

Jean Claude SAVARIT, érigé en “Colon” au bureau de Bangui, semble avoir importé son autoritarisme militaire dans le paysage humanitaire. Sa gestion despote ne s’arrête pas à l’ignorance des procédures administratives centrafricaine, mais s’étend à un mépris flagrant envers ses collaborateurs. Les employés, tant expatriés que nationaux, sont devenus des pions dans son jeu de pouvoir. 

  

Jean Claude SAVARIT, ancien militaire français reconverti en humanitaire, impose une discipline rigide qui laisse peu de place à la créativité et à l’initiative. Les tentatives de discussion sont souvent réprimées, créant une culture de la peur où l’expression d’opinions divergentes est découragée. Cette atmosphère oppressive s’est traduite par une baisse significative de la productivité et de l’efficacité au sein de l’ONG. 

  

La non-reconnaissance du travail acharné de ses collaborateurs est l’une des marques les plus distinctives de SAVARIT. Aucun employé, qu’il ait contribué à des projets réussis ou déployé des efforts exceptionnels, n’a reçu un mot de reconnaissance de sa part. Cette absence de soutien moral a sapé la motivation du personnel, laissant de nombreux employés désemparés face à un leadership défaillant. 

  

Le départ de plusieurs expatriés souligne l’ampleur du mécontentement. Les raisons de ces démissions sont variées, allant des tensions créées par le comportement autoritaire de SAVARIT aux frustrations liées à son incapacité à sécuriser des financements cruciaux. Ces départs ont un impact tangible sur la continuité des projets, sapant la stabilité des initiatives humanitaires dans le pays. 

  

L’inaptitude de SAVARIT à négocier des financements est une plaie béante pour l’ONG. Les bailleurs, autrefois partenaires fiables, ont pris leurs distances face à son attitude arrogante et son manque de transparence. Cette rupture de confiance compromet la viabilité financière des opérations humanitaires, mettant en danger les bénéficiaires locaux qui dépendent des services fournis par cette ONG. 

  

Un épisode particulièrement révélateur de son comportement autoritaire s’est déroulé lors du départ du Chef de Projet Génie civil financé par USAID, marquant la quatrième démission d’expatriés. SAVARIT, dénué de tout sens de la décence, s’est immiscé dans la procédure de démission en chassant une employée qui a déposé sa démission sans le respect des protocoles RH. Cette action, en plus d’être humiliante, a exacerbé les tensions au sein de l’équipe, précipitant davantage l’exode du personnel qualifié. 

  

De manière choquante, Jean Claude SAVARIT a poussé l’inhumanité à son paroxysme en accompagnant personnellement l’employée qui avait déposé sa démission jusqu’au portail, l’expulsant comme un indésirable. Cette démonstration de mépris envers le personnel illustre clairement le climat toxique instauré par le directeur, créant ainsi un précédent alarmant pour d’autres employés pensant à quitter l’organisation. 

  

Dans ce tableau de désolation, la question persiste : comment un individu tel que Jean Claude SAVARIT a-t-il pu diriger une mission humanitaire avec une telle désinvolture ? L’impact de son règne se fait ressentir non seulement au sein de l’ONG, mais également dans les relations avec les bailleurs, mettant en péril l’essence même de l’entreprise humanitaire. La République centrafricaine, déjà vulnérable, mérite mieux que ce règne tyrannique au nom de la solidarité internationale. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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