L’éducation en miettes : Le grand mensonge de Touadera sur les centres de formation

 

L'éducation en miettes : Le grand mensonge de Touadera sur les centres de formation
Les élèves du lycée de Fatima suivant les cours

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 Le grand mensonge de Touadera  du 28 décembre à l’assemblée nationale sur l’éducation résonne comme une sinistre farce dans les salles de classe vides du pays. Douze centres de formation professionnelle sortis du néant, une multiplication miraculeuse des circonscriptions scolaires de 21 à 52, des secteurs scolaires passant comme par magie de 104 à 272. Des chiffres qui donnent le vertige pendant que les élèves s’entassent à même le sol pour étudier.

 

Le TFIA de Bangui, présenté dans le grand mensonge de Baba Kongoboro comme le fleuron de cette révolution éducative, démontre parfaitement cette mascarade pathétique. Des ateliers sans équipements, des formations sans formateurs, des diplômes sans débouchés. Les onze autres centres censés mailler le territoire – de Bambari à Berbérati, de Bouar à Bangassou – restent des coquilles vides où même l’électricité fait défaut pour les formations en électricité.

 

La réalité dans les provinces est encore plus accablante. Ces établissements fantômes promettent des formations en “électricité, maçonnerie, mécanique automobile, menuiserie, soudure et couture”. Mais où sont les machines ? Où sont les outils ? Où sont les matériaux ? Les jeunes désœuvrés attendent toujours ces formations miracles censées les arracher au chômage.

 

Les enseignants, quand ils sont présents, quittent très vite en raison de leur condition professionnelle. Beaucoup ont déserté les salles de classe, laissant des milliers d’élèves livrés à eux-mêmes. Le passage de 1.732 à 2.200 établissements vanté dans le grand mensonge de Touadera  masque mal une vérité criante : la plupart de ces “nouvelles écoles” sont des hangars de fortune fabriqués par les parents d’élèves eux-même, ou consstruits par des ONG internationales, en plus  sans mobilier ni matériel pédagogique.

 

Cette inflation statistique ne trompe personne sur le terrain. Les parents d’élèves continuent de se saigner pour payer des enseignants communément appelés « maîttres parents, ou enseignants parents  , pendant que leurs enfants étudient dans des conditions indignes. Le système éducatif centrafricain reste en ruine, malgré les chiffres mirobolants brandis à la tribune de l’Assemblée nationale par Baba Kongoboro .​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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