Le scandale de l’affaire du directeur général du BSIC : Une Expulsion Retournée aux Allures de Comédie

Publié le 20 mai 2023 , 7:30
Mis à jour le: 20 mai 2023 5:23 pm

Une Expulsion Retournée aux Allures de Comédie

 

 

Bangui, 21 mai 2023 (CNC) — C’était un coup de théâtre qui a secoué le pays tout entier : l’expulsion spectaculaire du directeur général de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC), Monsieur Diallo Mamadou Pethe, pour des accusations aussi graves que le financement du terrorisme. Toutefois, cette histoire a pris un tournant des plus étonnants lorsque le ministre en personne a décidé d’annuler cette expulsion.

 

Vingt-quatre heures à peine après que le ministre de la sécurité publique, Nicaise Nassin, ait publié l’arrêté ministériel ordonnant l’expulsion de Monsieur Diallo Mamadou Pethe, de nouvelles informations ont commencé à circuler, semant le doute quant aux véritables motifs de cette décision. En effet, les raisons évoquées dans l’arrêté initial étaient liées au financement du terrorisme, au blanchiment d’argent, à la moralité douteuse et aux activités subversives.

 

Pourtant, des sources concordantes ont révélé un autre aspect de l’affaire, bien loin de ces accusations alarmantes. Il semblerait que Monsieur Diallo Mamadou Pethe ait simplement refusé de payer les salaires des fonctionnaires, gendarmes et militaires à crédit pour le mois de mai 2023. Cette décision aurait été prise alors que le gouvernement était en pourparlers avec les banques locales pour obtenir un financement qui permettrait de payer ces salaires à crédit, remboursable par l’État par la suite.

 

Face à l’ampleur de la situation et aux implications politiques, le président Faustin Archange Touadera et son gouvernement se sont retrouvés dans une position délicate. Ils ont donc choisi de faire machine arrière en annulant l’expulsion du directeur général de la BSIC, Monsieur Diallo Mamadou Pethe. Cette volte-face a suscité de vives réactions au sein de la population centrafricaine.

 

Dans le nouvel arrêté, les motifs qui avaient été évoqués dans le premier arrêté ministériel ont mystérieusement disparu. Cette fois-ci, le directeur général de la police centrafricaine, M. Bienvenu Zokoué, est à l’origine du rapport sur lequel se base cette décision. Cette situation a alimenté les spéculations et les critiques sur les réseaux sociaux, où de nombreux Centrafricains se sont interrogés sur la capacité du gouvernement à prendre des décisions cohérentes et raisonnées.

 

Certains n’ont pas hésité à exprimer leur frustration en soulignant l’apparente incohérence des actions gouvernementales. Comment des personnes censées gouverner leur pays peuvent-elles sembler sous l’emprise de stupéfiants, se sont-ils demandé avec sarcasme.

 

Ce rebondissement inattendu dans l’affaire de la BSIC soulève des questions quant à la transparence des motivations politiques et des décisions prises au plus haut niveau de l’État. Les Centrafricains, désireux de comprendre la vérité derrière cette histoire rocambolesque, espèrent que des réponses claires leur seront fournies.

 

En attendant, le directeur général de la BSIC, Monsieur Diallo Mamadou Pethe, peut souffler un peu, sachant que son expulsion a été annulée. Toutefois, cette affaire aura laissé des traces, laissant les citoyens perplexes quant à la gestion de leur pays et à l’intégrité de ceux qui sont censés le diriger.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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