Le plein centre-ville de Mboki en proie aux violents affrontements entre miliciens et rebelles: débandade générale de la population

Publié le 8 mai 2023 , 7:35
Mis à jour le: 8 mai 2023 4:32 pm

 

Bangui, 09 mai 2023 (CNC) — Depuis dimanche dernier, la ville de Mboki, située dans la préfecture du Haut-Mbomou, à environ 1200 kilomètres au sud-est de la capitale centrafricaine Bangui, est le théâtre d’un violent affrontement entre les miliciens AZANDE ANI KPI GBE et les rebelles de l’UPC, poussant les habitants de la ville à fuir vers des camps de déplacés.

La ville de Mboki, au sud-est de la République centrafricaine
La ville de Mboki, au sud-est de la République centrafricaine

 

Rédigé par Félix Ndoumba

Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le mardi 09 mai 2023

 

Haut-Mbomou: l’inaction du gouvernement centrafricain en question face aux combats à Mboki

 

La ville de Mboki, située dans la préfecture du Haut-Mbomou, à environ 1200 kilomètres au sud-est de la capitale Bangui, est actuellement le théâtre d’un affrontement violent entre les miliciens AZANDE ANI KPI GBE et les rebelles de l’UPC. Les combats ont commencé dimanche dernier à 10 kilomètres de la ville sur l’axe d’Obo, forçant les habitants de la ville à fuir et à chercher refuge dans la concession de l’église catholique sous la protection des casques bleus marocains de la Minusca.

 

Malheureusement, les combats se sont intensifiés ce lundi matin lorsque les miliciens d’autodéfense AZANDE ANI KPI GBE ont pris le contrôle du centre-ville de Mboki, forçant le reste des habitants à fuir vers des camps de déplacés. Malgré l’absence des forces de l’ordre, les combats font rage entre les miliciens et les rebelles de l’UPC, avec une source locale affirmant que les miliciens ont déjà pris 80% de la ville.

 

Cette situation est très inquiétante pour les habitants de Mboki, qui sont victimes de la violence des milices et des rebelles, et qui sont forcés de fuir leur domicile pour chercher refuge dans des camps de déplacés. Pour beaucoup d’observateurs, cette situation est le résultat de l’inaction du gouvernement, qui aurait laissé la préfecture du Haut-Mbomou à l’abandon. Comment peut-on laisser une population souffrir sans prêter attention à leurs cris de détresse ? s’interroge un membre de la société civile centrafricaine.

 

 

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