Le général autoproclamé Ahmat Bahar arrêté à la frontière tchado-centrafricaine.

Le chef rebelle Ahmat Bahar devant son domicile à Bétoko, au nord-ouest de la République centrafricaine. Crédit photo : AFP.The self-proclaimed General Ahamat Bahar, ex-Seleka, ex-FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique), ex-MPC (Central African Patriotic Movement) co-founder, and now leader of the armed group MNLC, poses for photographs in front of his home in Betoko, northern Central African Republic, on December 27, 2017. / AFP PHOTO / ALEXIS HUGUET
Le chef rebelle Ahmat Bahar devant son domicile à Bétoko, au nord-ouest de la République centrafricaine. Crédit photo : AFP.The self-proclaimed General Ahamat Bahar, ex-Seleka, ex-FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique), ex-MPC (Central African Patriotic Movement) co-founder, and now leader of the armed group MNLC, poses for photographs in front of his home in Betoko, northern Central African Republic, on December 27, 2017. / AFP PHOTO / ALEXIS HUGUET

Paoua (République centrafricaine)| CNC – l’information, encore non confirmée par le gouvernement, vient de tomber  à la rédaction ce vendredi 25 octobre. Le général autoproclamé Ahmat Bahar, patron du MNLRCA a été arrêté dans une localité  proche de la frontière avec la République du Tchad, a-t-on appris de sources sécuritaires locales.

 

Selon la même source, son arrestation a eu lieu dans la ville de Goré, dans le département de Nya-Pendé, région du Logone Oriental au sud du Tchad.

D’après des informations recoupées sur place, ce n’est qu’après le ratissage des forces de la Minusca dans la localité de Bétoko il y’a deux mois que le sulfureux chef rebelle Ahmat Bahar, patron du mouvement national pour la libération de la République centrafricaine )MNLRC)  ,  avait pris la fuite pour se réfugier au Tchad, dans la ville frontalière de Goré, dans le département de Nya Pendé avant d’être localisé et arrêté par les forces de sécurité tchadienne qui étaient aussi à sa trousse.

Soupçonné d’avoir commis des crimes graves sur la population civile depuis 2014, le chef rebelle Ahmat Bahar faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par le parquet général de Bangui. Son transfèrement sur le territoire centrafricain dans les prochains jours pourrait permettre à la justice centrafricaine d’élucider plusieurs cas de meurtre dont il est soupçonné de participer directement ou indirectement.

Souvenez-vous, en décembre 2018, les rebelles du MNLRC du général Ahmat Bahar, dans leur affrontement avec les combattants de la Révolution justice de Sayo,  auraient profité pour tuer, piller et détruire en masse dans plusieurs villages environnants de Paoua, dans l’Ouham-Péndé, selon les rapports des ONG internationales implantées dans la région.

Ancien commandant du mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), le général Ahmat Bahar avait fondé son propre groupe, le mouvement national pour la libération de la République centrafricaine )MNLRC) en 2017.

Pour l’heure, le gouvernement n’a pas encore confirmé cette information. Attendant de voir la suite.

Affaire à suivre…

 

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