La tragédie de Safia : Esclave sexuel des mercenaires de Wagner à Bouar

Publié le 5 février 2024 , 5:22
Mis à jour le: 5 février 2024 9:48 am

La tragédie de Safia : Esclave sexuel des mercenaires de Wagner à Bouar

 

Les mercenaires russes du groupe Wagner, ici, dans les rues de Sibut, dans la préfecture du Kémo, située à 185 kilomètres au nord de Bangui
Les Mercenaires russes du groupe Wagner à Sibut en République centrafricaine. CopyrightCNC

 

 

Bouar, 06  février 2024 (CNC) – Au cœur du quartier Haoussa à Bouar, dans la Nana-Mambéré, la vie de la jeune Safia et de sa famille a été bouleversée par des ombres menaçantes des mercenaires russes de la société Wagner. Safia, une mère de deux enfants, et son mari, étaient des résidents paisibles de ce quartier avant que les ténèbres de l’esclavage ne les engloutissent. Les mercenaires impitoyables de Wagner ont capturé Safia, la réduisant en esclavage sexuel dans leur base sinistre. Cette histoire révèle la terreur insidieuse qui règne à Bouar, où même les quartiers autrefois paisibles ne sont plus à l’abri de la cruauté des hommes criminels de couleur. 

  

Dans les rues sombres de Bouar, la vie de Safia, une jeune femme musulmane, a pris un tournant tragique. Mariée à Ibrahim et mère de deux enfants, dont le plus jeune n’a qu’un an, leur famille, un couple jeune, semblait être un exemple de bonheur dans la communauté locale. Cependant, leur vie a basculé lorsque les impitoyables mercenaires de Wagner y ont fait irruption. 

  

La semaine dernière, sans avertissement, la jeune femme Safia a été arrachée à son foyer avec ses deux enfants et emmenée de force dans la base de Wagner. Depuis lors, elle est retenue prisonnière de leurs sexes, subissant des abus sexuels répétés en groupe et inhumains aux mains de ses ravisseurs impitoyables. Pendant ce temps, Ibrahim, paralysé par la peur, s’est obligé de mettre des cadenas à sa bouche, il devient alors aphone et reste silencieux face à la terreur imposée par les mercenaires de Wagner. 

  

Dans ce climat de terreur, les autorités locales sont informées de la situation, mais leur impuissance face à Wagner reste d’actualité. Les autorités judiciaires et préfectorales restent silencieuses, paralysées par la peur instillée par ces criminels sans pitié aux yeux de couleur bleu ciel qu’on les appelle désormais dans le pays : “ Aha makongo ti mafouta ti m’bourou”, en français facile, “les microbes de l’huile rouge”. Même le président putschiste Faustin Archange Touadera, dépassé d’entendre leurs atrocités, a bouché ses deux oreilles et est devenu lui aussi, impuissant, face à leur influence croissante, transformant Wagner en une force incontestée à Bouar. 

  

La tragédie de la jeune Safia et de sa famille révèle l’ampleur de la corruption et de la terreur qui règnent à Bouar. Leur histoire illustre la profondeur de la tragédie humaine qui se déroule sous les yeux du monde, où l’innocence est piétinée et la justice est étouffée par la peur et la corruption. 

  

Rappelons que le récit poignant de la jeune Safia révèle les profondeurs de l’horreur et de l’injustice qui sévissent à Bouar sous le règne impitoyable des mercenaires de Wagner. Son calvaire, ainsi que celui de tant d’autres, souligne l’urgence d’une action des défenseurs des droits de l’homme pour mettre fin à l’esclavage sexuel et à la tyrannie qui assombrissent les rues de Bouar. Il est donc impératif que la communauté internationale, les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’homme unissent leurs forces pour mettre fin à cette atrocité et rendre justice aux victimes. Safia, symbole de résilience et de courage, mérite que sa voix soit entendue et que sa souffrance soit abrégée et reconnue. Il est grand temps que la lumière de la justice dissipe les ténèbres qui enveloppent Bouar, et que la dignité humaine soit restaurée pour tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. 

 

Par Gervais Lenga

 

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