Les appels de Fidèle Gouandjika : Vers une nouvelle transition en RCA

Publié le 5 février 2024 , 5:20
Mis à jour le: 5 février 2024 9:46 am

Les appels de Fidèle Gouandjika : Vers une nouvelle transition en RCA

 

Fidèle Gouandjika, haut cadre politique du parti KNK reconverti en MCU après la chute de Bozizé
Fidèle Gouandjika, haut cadre politique du parti KNK reconverti en MCU après la chute de Bozizé

 

Bangui, 06 janvier 2024 (CNC) – La République centrafricaine est en proie à des débats politiques intenses, alimentés par les appels de Fidèle Gouandjika à une nouvelle transition institutionnelle. Bien que controversées, les propositions de Gouandjika soulignent l’importance d’une réforme politique en adéquation avec les changements constitutionnels récents. En examinant de près ses arguments, il devient clair que Gouandjika met en lumière la nécessité pour les institutions de s’adapter à la nouvelle constitution très controversée de Faustin Archange Touadera. 

  

Fidèle Gouandjika, ancien ministre de François Bozizé et ministre conseiller actuel du président putschiste Faustin-Archange Touadéra, a récemment provoqué un débat en appelant à une transition politique en République centrafricaine sans en précisant la forme. Ses critiques à l’égard de la septième législature de l’Assemblée nationale mettent en lumière les défis auxquels est confrontée la nation dans sa quête de stabilité politique et de légitimité gouvernementale. 

  

Avant d’arriver à une soi-disant nouvelle Constitution du 30 août 2023 qui remet le compteur des mandats présidentiels à zéro afin de lui permettre de se présenter autant de fois jusqu’à sa mort, le président putschiste Touadéra a dû violer avec toutes ses forces d’homme, la constitution du 30 mars 2016. Cette pratique a été largement contestée et a suscité des appels au départ du sieur Bangala de Boy-Rabe et à la mise en place de la nouvelle transition sans Faustin Archange Touadera. Cependant, certains partisans de cette transition soutiennent que la nouvelle constitution, instituant la “septième République”, exige la mise en place de nouvelles institutions et la refonte du paysage politique. 

  

Cependant, les appels de Fidèle Gouandjika à destituer l’Assemblée nationale et à mettre en place une transition suscitent des questions sur la stabilité politique et la légitimité démocratique. Alors que certains voient en lui un porte-parole des frustrations populaires, d’autres craignent que ses déclarations ne sapent davantage la cohésion sociale et la stabilité politique. 

 

Mais pour un observateur de la vie politique centrafricaine, Fidèle Gouandjika, étant le ministre conseiller spécial et en plus, le frère ainé du président putschiste Touadera, c’est sans doute le conseil qu’il lui donne, nuit et jour, au cas où l’ancien chef des Balaka, Evariste Ngamana, arrivera à destituer du perchoir Simplice Mathieu Sarandji, l’ami personnel de longue date et l’un, avec Martin Ziguelé qui redevient par méchanceté un lion à abattre, des faiseurs de roi son frère cadet Touadera Archange Faustin  

 

Rappelons que les déclarations de Fidèle Gouandjika mettent en lumière les défis complexes auxquels la République centrafricaine est confrontée dans sa quête de stabilité politique et de démocratie. Bien que controversées, ses propositions soulignent l’importance d’une transition politique en ligne avec les exigences de la nouvelle constitution. Alors que le pays navigue à travers ces défis, il est impératif de favoriser un dialogue ouvert et inclusif pour construire un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens centrafricains. 

 

Affaire à suivre. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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