La RCA est à redéfinir : « la présidence, l’assemblée nationale et le gouvernement sont à reciviliser »
Peut-on réinventer une nation tout entière, des fondations de son gouvernement jusqu’aux principes qui guident ses leaders ? La République Centrafricaine semble se tenir à un carrefour décisif.
Depuis son accession au pouvoir en 2016, la présidence de Faustin-Archange Touadéra a été marquée par des phases contrastées de gouvernance. Entre 2016 et 2019, la présidence a semblé porter le souci de réforme et de développement, malgré des défis persistants. Toutefois, des observateurs notent un tournant sombre à partir de 2019, exacerbé par des alliances douteuses et une augmentation alarmante des détournements de fonds publics. “Le président Touadéra, autrefois vu comme un espoir, semble se métamorphoser sous nos yeux en un dirigeant méconnaissable, embourbé dans les scandales et la corruption,” explique un analyste politique sous couvert d’anonymat.
Gouvernance en question : l’impératif de recivilisation
La nécessité de ‘reciviliser’ les institutions étatiques est devenue un cri du cœur pour beaucoup de Centrafricains. La présidence, l’assemblée nationale, et le gouvernement sont perçus comme nécessitant une refonte radicale pour rediriger le pays vers la stabilité et la prospérité. “Nous avons besoin de redéfinir notre gouvernance pour respirer de nouveau l’air de la justice et du progrès,” affirme une citoyenne lors d’une entrevue.
La dette nationale croissante, atteignant des chiffres astronomiques, illustre un autre aspect critique de la crise. Les dettes se creusent, plongeant le pays dans une précarité financière qui menace de paralyser son avenir. “Chaque jour qui passe avec ce régime, c’est un peu plus de notre avenir qui se dilue dans les festivités et les détournements,” commente un fonctionnaire déçu par l’état actuel des affaires.
Un appel à l’action : entre espoir et réalisme
Malgré les défis, l’esprit de résilience demeure. Les appels à une réforme globale montrent que la population n’est pas prête à abandonner son pays aux mains de l’inefficacité et du désordre. La communauté internationale reste attentive, espérant que les voix des citoyens seront entendues et que des mesures concrètes seront prises pour remettre la RCA sur le chemin du redressement.
En somme, la RCA se trouve à un moment crucial de son histoire. La direction que prendra ce pays pourrait bien déterminer sa trajectoire pour les décennies à venir.
Par Gisèle MOLOMA
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