Désarmement et Réorientation : La Surprenante sortie du maquis de 45 Anti-Balakas à Kouango
Quelle source de mystère que ces 45 jeunes hommes, qui se réclament de la milice anti-balakas, qui ont décidé de se défaire de leur armement en présence de mercenaires russes à Kouango, une révélation aussi soudaine qu’étonnante. Dirigés par le soi-disant Général Sioni Mene, originaires de Lissara sur l’axe Kouango-Ndjoukou, ces individus ont pris une décision inattendue dans un contexte où les affrontements armés les impliquant avec les forces gouvernementales sont totalement absents.
Un Pas Vers la Paix ou un Calcul Politique?
Parmi eux, 19 ont opté pour un avenir dans l’armée nationale, emmenés à Bangui par les mercenaires russes pour y être formés, signe d’une possible intégration dans les forces régulières. Les autres ont préféré rester à Kouango, située à une centaine de kilomètres de Bambari, où ils sont en cours de réorientation socioprofessionnelle. Mais qui sont réellement ces hommes ? D’où surgissent-ils, et quelle est la nature de leurs affiliations antérieures ?
Une forces non combattantes : sont-ils réellement des anti-balaka?
Le phénomène anti-balaka, bien que complexe et fractionné entre diverses allégeances politiques, dont certaines à Faustin Archange Touadera et à son conseiller spéciale, Sébastien Wénézoui, , n’a pas récemment été impliqué dans des affrontements militaires directs contre les forces armées centrafricaines ou les contingents de Wagner. L’absence de ces miliciens dans les récits de combat soulève des questions sur leur rôle actuel et les motivations derrière leur démobilisation soudaine.
Implications et Perspectives
Cette sortie groupée pourrait signaler un tournant significatif dans les dynamiques de sécurité locale, mais elle pose également la question de la véracité de l’affiliation de ces hommes aux groupes anti-balaka historiques. L’examen minutieux de leurs motivations, affiliations passées et futur rôle dans la société civile ou l’armée centrafricaine sera nécessaire pour évaluer l’impact de cette démobilisation sur la stabilité locale.
La suite de leur parcours pourrait éclairer des aspects méconnus des stratégies de réconciliation ou de manipulation politico-militaire en Centrafrique. Pour l’instant, le mystère demeure entier et la surveillance de leur intégration et de leur adaptation à de nouvelles vies civiles ou militaires sera essentielle pour comprendre les véritables enjeux derrière ce geste de paix apparent.
Par Ghislain Gbalé
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