Des anti-balakas ouvrent le feu et perturbent la fin de la rentrée politique du parti de Me Nicolas Tiangaye

Publié le 14 décembre 2014 , 3:17
Mis à jour le: 14 décembre 2014 3:17 pm

Centrafrique Presse / Corbeau News Centrafrique: 14-12-2014.

La population de bangui

Des anti-balakas ouvrent le feu et perturbent la fin de la rentrée politique du parti de Me Tiangaye

 

 

Bangui, 14 décembre (CAP) –  La cérémonie de rentrée politique de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) parti de Me Nicolas Tiangaye commencé le samedi matin à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui s’est bien déroulée en présence de nombreux invités de marque dont les représentants de la Présidence de la République, du Conseil National de Transition, de Primature, du Président du Haut Conseil de la Communication de la Transition, des Ambassadeurs et représentants des organisations internationales.

Alors que le cocktail qui fut ensuite servi à l’honneur des différents invités à la résidence de Me Tiangaye s’est également bien déroulé, en revanche le rafraîchissement offert aux militants de la CRPS au siège de ce parti au quartier Fouh de Bangui dans le 4ème arrondissement a été perturbé par des tirs intempestifs de quelques quatre anti-balakas dont deux formellement ont été identifiés comme étant les soldats Faca de première classe Romaric Bangué et un autre de deuxième classe, Thierry Sana.

Présent lui-même sur les lieux, l’ancien Premier Ministre Tiangaye a dû quitter précipitamment les lieux ainsi que la plupart des militants de son parti pour d’évidentes raisons de sécurité. Les anti-balakas en question ont rejoint les derniers militants de la CRPS restés sur les lieux pour faire du rangement qu’ils ont agressé tout en déchirant les t-shirts de la CRPS et aussi en emportant le reste des boissons et des petits fours.

Interrogée par la rédaction de Centrafrique-Presse, la direction de la CRPS entend nullement en rester là et compte saisir le ministère de la défense car les auteurs des incidents sont bien identifiés et engager contre eux des poursuites judiciaires  car la gravité des faits n’échappe à personne. La détention par certains soldats des Faca par devers eux d’armes à feu et qui continuent d’en faire un usage abusif dans certains quartiers de Bangui transformés en zones de non droit n’est plus supportable et doit impérativement cesser.

Au moment où on parle de la tenue d’un dialogue national inter-centrafricain de réconciliation, la survenance de tels incidents n’est pas de nature à rassurer les citoyens ni à contribuer à un climat serein favorable à la tenue de ce forum. On voit aussi mal comment des élections pourraient se tenir librement dans le pays aux mois de juin et juillet prochains comme prévu si un minimum de désarmement de tous ces voyous anti-balakas et Séléka n’a pas lieu.

 

Centrafrique Presse

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