Déclaration du Collectif«Touche pas à ma Constitution» relative à la situation sécuritaire en République Centrafricaine.

Publié le 8 décembre 2014 , 11:09
Mis à jour le: 8 décembre 2014 11:09 am

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Déclaration du Collectif«Touche pas à ma Constitution» relative à la situation sécuritaire en République Centrafricaine.

Considérant que la Charte Constitutionnelle proclame que la personne humaine est sacrée et inviolable. Tous les agents de la puissance publique, toute organisation, ont l’obligation absolue de la respecter et de la protéger.

La République reconnaît les Droits de l’Homme comme base de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde.
Considérant que la République Centrafricaine est un Etat de droit, souverain, indivisible, laïque et démocratique.
Considérant que la population de la OUAKA est victime des actes de barbarie perpétrés par les ennemis de la Nation.

Au regard de la situation sécuritaire très déplorable que connait la République Centrafricaine, le Collectif« Touche pas à ma Constitution », membre actif de la société civile, défenseur des Droits de l’Homme déclare ce qui suit :

Face à cette montée en puissance des actes de barbarie ayant de graves conséquences sur les paisibles populations du Centrafrique, le Collectif« Touche pas à ma Constitution » exhorte la Communauté Internationale et les Autorités de la Transition de faire recours auprès des Institutions Judicaires Nationales et Internationales, afin de lancer immédiatement des mandats d’arrêts internationaux à l’égard de tous ceux qui déstabilisent le processus de la paix et la cohésion nationale.
Par ailleurs, pour endiguer définitivement ce type de tragédie malheureusement récurrente sur tout le territoire national, nous invitons vivement les Forces Multinationales en place à faire application des différentes résolutions du Conseil de Sécurité et exhorte par la même occasion la Communauté internationale de tout mettre en œuvre pour reconquérir la paix et la sécurité, gage d’un retour à l’ordre constitutionnel.

Enfin, le Collectif dénonce et condamne avec force les différentes exactions qui ont eu lieu dans la Préfecture de la OUAKA en marge de la visite effectuée par Monsieur Alexandre NGUEDET, Président du Conseil National de la Transition(CNT) et adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes.

Fait à Paris 08. 12. 2014

Le Conseiller Porte- Parole pour l’Europe

SEKODE NDEUGBAYI Chancel

Ampliations:
A son Excellence Madame la Présidente Cheffe de l’Etat de la Transition , RCA
A son Excellence Monsieur le Président du Conseil National de Transition, RCA
A son Excellence Monsieur le Premier ministre Chef du Gouvernement de Transition, RCA
A son Excellence Monsieur l’ Ambassadeur de France en RCA,
A son Excellence le Représentant de l’Union Européenne en RCA,
Au Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RCA.

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