CRIME ISLAMOPHOBE PERPÉTRÉ PAR DES SOLDATS FACA, LE POUVOIR DE BANGUI TERRORISE LA JUSTICE

Publié le 18 avril 2022 , 8:09
Mis à jour le: 18 avril 2022 3:07 pm

 

Rédigé par Gisèle MOLOMA

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 19 avril 2022

 

Bangui (CNC) – Ni le parquet général, ni la cour pénale spéciale (CPS), censé être indépendante et impartiale, ni les organisations de droit de l’homme, encore moins la société civile  n’osent condamner le crime abject et islamophobe du capitaine SYLVANUS LÉNGBÉ et de ses éléments sur un jeune Mbororo dont les mains sont attachées dans le dos et la gorge  tranchée. Mais après la condamnation faite par le député Martin Ziguélé, Président du parti MLPC et l’ancien ministre Jean-Serge BOKASSA, c’est le tour de l’ancien ministre d’État Mohamed Moussa Dhaffane d’appeler le chef de l’État et ses collaborateurs au respect des droits humains.

Un homme interpellé dans le village Aïgbado par les russes et les FACA

 

 

Mohamed Moussa Dhaffane s’adresse au Président de la République

 

« Mon message s’adresse au chef de l’État Faustin Archange Touadera. La vidéo circulant sur les réseaux sociaux dans laquelle on voit des FACA tranchés la gorge d’un jeune Mbororo dont les mains sont attachées dans le dos nous choque énormément.   Je viens ici pour vous dire avec tout le respect dû à votre rang qu’il faut changer radicalement des pratiques. La direction à laquelle vous êtes en train de vous engager n’est pas la bonne pour le bien de notre pays. Je vous demande sincèrement de la changer radicalement. Vous dites également à vos collaborateurs de changer également leur comportement, leur attitude avant que les choses ne deviennent trop tard », déclare l’ancien ministre d’État Mohamed Moussa Dhaffane sur son compte Facebook.

 

Diversion du pouvoir

 

Mais du côté du pouvoir, c’est tout autre chose. On préfère s’engager dans une nouvelle STRATÉGIE DE diversion pour légitimer le crime islamophobe du capitaine SYLVANUS LÉNGBÉ et de ses éléments.

Le pouvoir de Bangui, par la voix du ministre conseiller spécial Fidèle Gouandjika, omniprésent sur les réseaux sociaux, n’attaque plus la CPC ou la MINUSCA qu’il considérait comme les auteurs de la vidéo prétendument trafiquée où l’on voit des FACA tranché la gorge d’un jeune Mbororo dont les mains sont attachées dans le dos.

 

Martin Ziguelé dans le viseur

 

Désormais c’est l’Honorable Martin Ziguélé qui est dans leur viseur, accusé selon eux de salir l’image des FACA en exigeant une enquête sur le crime abject perpétré contre ces petits Mbororo par le capitaine islamophobe Sylvanus Léngbé et ses éléments.

Il est question, d’après les propos du même ministre conseillé spécial Fidèle Gouandjika, de lever l’immunité parlementaire du député Martin Ziguélé. Intimidation politico-judiciaire dirigée également envers tout député qui oserait battre en brèche les élucubrations du pouvoir de Bangui sur cette affaire. Incroyable.

 

D’après notre enquête sur cette affaire, l’acte criminel grave posé dans cette vidéo serait perpétré dans la Nana-Mambéré. Ça pourrait être dans la localité d’Ydéré. Aussi, dans la vidéo, parmi les soldats FACA qui ont participé à la commission du crime, il y’a aussi un élément de la police nationale. Celui-ci faisait partie des éléments du commissariat de Bouar. Or, l’état-major des FACA, de son côté,  parle d’une vidéo trafiquée, dont le but principal serait de salir l’image de l’armée nationale.  Une réaction honteuse et criminelle.

 

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