Le Cortège présidentiel tue un policier sur la route de Damara
En pleine route de Damara, un jeune policier, Dazoua Supreme , âgé d’une vingtaine d’année, a été tué par le cortège présidentiel du Président Touadera , qui roulait à une vitesse excessive. Cet accident démontre une fois de plus l’irresponsabilité et le danger que représentent ces convois pour la sécurité publique.
Bangui, 27 juin 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Le Cortège présidentiel tue un policier : un gardien de la paix sacrifié.
Dimanche dernier, à 16 heures, un gardien de la paix major revenait d’une place Mortière, en face du restaurant La Colline, au PK 13, route de Damara. En tentant de traverser la route, il a été heurté mortellement par le véhicule du cortège présidentiel en provenance de Damara, surnommé à Bangui le « cortège de mort ». Ce jeune policier de 24 ans n’a eu aucune chance face à la violence de ce convoi, qui a précipité sa fin tragique.
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Des cortèges transformés en dangers publics.
Les cortèges présidentiels en République centrafricaine, notamment celui du Putschiste Faustin Archange Touadera, sont tristement célèbres pour leur vitesse excessive et leur mépris des règles de circulation. Ces convois, composés de véhicules blindés et d’armes lourdes, forcent les autres usagers à s’écarter brusquement, compromettant la sécurité des citoyens. Même la semaine dernière, ils ont failli tuer un taximan sur l’avenue du 15 mars, juste au niveau de l’entrée du lycée de Gobongo, de même pour un autre compatriote centrafricain revenant de Paris, a échappé également de peu à la mort près de l’hôpital de l’Amitié sur la même avenue.
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Un mépris flagrant pour la vie humaine.
La mort de ce jeune policier n’est pas un incident isolé, mais le reflet d’un problème récurrent. Les forces de l’ordre, en insistant sur la sécurité du Président à tout prix, négligent la protection des autres citoyens. La vitesse excessive et l’occupation totale de la chaussée par le cortège présidentiel démontrent une négligence grossière et un manque de respect pour la vie humaine. Les usagers de la route, même les piétons, sont souvent heurtés sans aucun remord de la part des forces de sécurité.
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Retour tragique de Damara.
Le Putschiste Touadéra revenait de son village à Damara, situé à 75 kilomètres de Bangui, lorsque l’accident s’est produit. Le cortège, de retour vers 16 heures, roulait à une vitesse excessive, causant la mort de ce policier. Cette pratique, qui force les citoyens à fuir la route pour éviter d’être heurtés, doit être réévaluée de toute urgence.
Un appel urgent à la réforme
Il est plus qu’urgent de revoir les protocoles de sécurité entourant les cortèges présidentiels. La mort de ce gardien de la paix major, monsieur Dazoua Supreme, doit servir de leçon et inciter les autorités à adopter des mesures plus responsables et respectueuses de la sécurité publique. La vie des citoyens ne doit plus être sacrifiée sur l’autel de la sécurité présidentielle. Les Bangui et les Banguissois ne doivent plus vivre dans la peur constante de ces convois mortels.
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