Condamnation de Karim Meckassoua : Un Pas de Plus Vers l’Obscurité du Régime Centrafricain”
Bangui, 18 janvier 2024 (CNC) – Hier mercredi, la République centrafricaine a été secouée par la condamnation de Karim Meckassoua à la perpétuité et la confiscation de ses biens, une décision émanant du régime dictatorial de Bangui et relayée par la justice en ordre. Cette nouvelle marque un sombre tournant dans la quête de l’État de droit, soulevant des questions cruciales sur la justice, la démocratie et la gouvernance dans le pays. Dans cet article, nous examinerons cette condamnation, mettant en lumière les perspectives divergentes et les controverses qui entourent cette affaire.
La condamnation de Meckassoua soulève des préoccupations profondes quant à l’état de l’État de droit en République centrafricaine. Alors que le régime de Bangui prétend agir au nom de la justice, les moyens de droit soulevés par le Bâtonnier Tiangaye soulèvent des questions sur la légitimité de cette décision. Dans une réaction poignante, Maître Crépin Mboli-Goumba, avocat et patriote, remet en cause la confiscation des biens de Meckassoua en insistant sur l’absence d’une procédure claire pour de telles mesures.
Maître Crépin Mboli-Goumba souligne que la confiscation, liée à une prétendue affaire de complot, suppose un détournement de deniers publics, bien que l’État n’ait pas encore intégré la dépossession dans son arsenal pénal. Cette réaction met en exergue les failles dans le processus judiciaire, suscitant des inquiétudes quant à l’érosion des principes fondamentaux tels que l’habeas corpus et le due process.
Le patriote et résistant rappelle que malgré les moyens de droit soulevés, l’État semble déterminé à persévérer dans cette condamnation, mettant ainsi en péril les fondements mêmes de la justice. Les droits individuels semblent céder face à une volonté politique intransigeante, remettant en question la séparation des pouvoirs et la démocratie tant vantée.
En un mot, la réaction de Maître Crépin Mboli-Goumba soulève des interrogations cruciales sur la légitimité de la condamnation de Meckassoua et la confiscation de ses biens. Dans un contexte où l’État de droit vacille, il est impératif que la communauté internationale reste vigilante et exhorte à une évaluation approfondie des mécanismes judiciaires en République centrafricaine. Le jour poindra sur le pays, mais il revient à la société de défendre les valeurs qui garantissent un avenir juste et équitable pour tous.
Par Alain Nzilo
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