Centrafrique : une mission de l’union africaine sur la Centrafrique et l’Afrique centrale en séjour à Bangui pour désamorcer la crise constitutionnelle

Une mission de l’union africaine en séjour à Bangui pour désamorcer la crise constitutionnelle

Bangui (République centrafricaine) – La Mission de l’Union africaine pour la République centrafricaine et l’Afrique Centrale (MISAC) a annoncé, dans un communiqué de presse,  l’arrivée prochaine à Bangui le 21 novembre 2022 d’une délégation du Conseil des sages de l’Union africaine conduite par son président actuel, l’ancien Président de la République du Burundi, Monsieur Domitien NDAYIZEYE. L’objectif, selon l’Union africaine, de désamorcer la crise constitutionnelle actuelle dans le pays.

Le Président de la commission de l’Union africaine et le Président de la République centrafricaine au palais de la renaissance en septembre 2018.

 

Rédigé par Prisca VICKOS

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le 18 novembre 2022

 

Une mission de l’union africaine en séjour à Bangui

 

Selon l’institution panafricaine, durant son séjour, la délégation souhaiterait échanger avec plusieurs acteurs nationaux dont les partis politiques de l’opposition démocratique, à la Mission de l’UA pour la RCA et l’Afrique Centrale (MISAC), le jeudi 24 novembre 2022, de 09h00-10h30.

Selon un diplomate africain interrogé par la Rédaction du CNC, la mission des sages de l’union africaine à Bangui est une mission d’anticipation avant tout, et pour gérer et désamorcer la crise constitutionnelle actuelle née de la volonté du Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera de modifier la Constitution du 30 mars 2016 par sa violation pour se maintenir au pouvoir à vie. Ce que l’opposition qualifie du coup d’État constitutionnel.

Pour l’Union africaine, il est temps de réunir les deux parties concernées, de les écouter et leur proposer une solution qui pourrait désamorcer la crise.

Mais pour un observateur centrafricain, cette solution passera sans doute par l’abandon du projet de la réforme constitutionnelle du chef de l’État. Cependant, vu la profondeur de la crise, il est souhaitable pour le chef de l’État de faire un geste de décrispation, en formant par exemple un gouvernement d’union nationale dirigé par une personnalité issue de l’opposition démocratique.

Pour un enseignant universitaire interrogé par la Rédaction, en Afrique, les sages ont souvent le dernier mot. C’est à prendre ou à laisser.  Dans le cas d’espèce, c’est comme la dernière porte de sortie honorable ouverte au Président de la République. Dans le cas où il s’entête, il n’y aura plus de solution pour lui, ajoute-t-il.

Il en a vécu sous le régime de son patron. L’entêtement paie toujours ‘.  Nous chuchote, un observateur africain.

À lire aussi : Lettre ouverte de monsieur Lèsias Carrière LAGBO au Président Touadera

 

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