Centrafrique : Lutte contre les VGB, Mieux protéger les femmes Centrafricaines c’est harmoniser les lois nationales avec les lois internationales.

Publié le 29 juin 2017 , 5:06
Mis à jour le: 29 juin 2017 5:06 pm

Centrafrique : Lutte contre les VGB, Mieux protéger les femmes Centrafricaines c’est harmoniser les lois nationales avec les lois internationales.

 

 Séminaire atelier de validation loi sociale

 

Bangui, le 30 juin 2017

Par : CNC.

 

Le ministère des affaires sociales et de la réconciliation nationale, à travers la direction générale chargée de la promotion du genre veut harmoniser les lois centrafricaines avec les lois internationales portant protection de la femme contre les violences basées sur le genre.

Cet exercice est enclenché suite à un constat, celui de l’inadéquation des lois nationales avec celles internationales ratifiées par la République Centrafricaine. Un consultant national a été engagé pour faire ce travail d’adéquation. Le résultat de ce travail est en analyse pour sa validation au cours d’un atelier d’une journée qui se tient depuis ce matin à la direction générale de la promotion du genre.

Ouvrant cet atelier, Antoine Georges Maximilien MBAGA qui a présidé la séance à la place du ministre Virginie BAIKOUA empêchée, a relevé que malgré l’arsenal des textes juridiques nationaux et internationaux, les femmes et les enfants continuent d’être les principales victimes des violences basées sur le genre. C’est pourquoi il faut rechercher des voies et moyens pour lutter efficacement contre ces pratiques. Nous vous proposons l’intégralité du discours du Directeur de Cabinet.

  • Monsieur/ Madame le/la Représentante de l’UNFPA
  • Mesdames et Messieurs les Représentants des agences du système des Nations Unies ainsi que des organisations nationales et internationales ;
  • Distingués invités
  • Mesdames et Messieurs

L’honneur m’échoit de prendre la parole à cette occasion qui m’est offerte de procéder personnellement à l’ouverture de cet atelier de validation de rapport du consultant sur l’analyse des lois nationales en conformité avec les instruments juridiques internationaux.

En effet, cette activité revêt une importance capitale du fait que la protection des femmes et des filles est l’une des priorités du Gouvernement Centrafricain. De nombreux textes politiques et programmes relatifs à la protection des femmes en RCA sont élaborés.

Cependant, certaines dispositions de ces textes sont peu contraignantes, d’autres présentent des insuffisances et ne sont pas conformes aux conventions et traités internationaux souscrits par le pays.

Malgré l’arsenal des textes juridiques nationaux et internationaux, les femmes et les enfants continuent d’être les principales victimes de violences basées sur le genre.

C’est pourquoi, dans le cadre de la mise en œuvre du PTA 2017 en partenariat avec le fond des Nations Unies pour la population ( UNFPA), un consultant National a été recruté en vue de faire un état des lieux et proposer des pistes de solutions pour l’harmonisation et la promotion des droits de la femme et des filles en république centrafricaine.

  • Mesdames et messieurs,

Il convient de rappeler que le travail du consultant a déjà fait l’objet d’une séance de pré validation en Décembre 2016. Ce qui revient à dire que le présent atelier va permettre au consultant de rendre disponible ce précieux rapport qui servira de ligne directrice pour les activités relatives à la promotion des droits de la femme et des filles.

A cet effet, le Gouvernement Centrafricain à travers le Ministère des Affaires Sociales et de la Réconciliation Nationale que j’ai l’insigne honneur de diriger en partenariat avec le système des Nations Unies, les ONG nationales et internationales mettra tout en œuvre pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des filles qui sont le plus souvent reléguées au second rang et font l’objet de toute forme de discrimination et de violences basées sur le genre.

Dans cette optique, je lance un vibrant appel à tous les partenaires tant nationaux qu’internationaux d’appuyer les efforts du Gouvernement dans la mise en œuvre des actions de promotion de droits des femmes et des filles.

Pour cet atelier, j’exhorte tous les participants à être participatifs dans le souci de contribuer à l’amélioration de la qualité du document qui d’ores et déjà présente un contenu très acceptable.

Avant de terminer mes propos, je tiens d’abord à remercier très sincèrement le consultant, éminent fils du pays qui a bien voulu réalisé ce travail jusqu’à termes.

J’adresse également les remerciements du Gouvernement Centrafricain que dirige Monsieur Mathieu Simplice SARANDJI, Premier Ministre Chef du Gouvernement, sous la très Haute impulsion du Professeur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Chef de l’Etat à l’endroit des agences du système des Nations Unies en général et l’UNFPA en particulier d’avoir mobilisé les ressources matérielles et financières pour la mise en œuvre du PTA 2017, ce qui a favorisé aujourd’hui l’organisation du présent atelier de validation.

En vous souhaitant plein succès, je déclare ouvert l’atelier de validation de rapport sur l’analyse des lois nationales en conformité avec les instruments juridiques internationaux.

Je vous remercie !

 

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