Centrafrique: l’ONU affirme avoir amené des Magistrats, Gardiens de prisons et Enquêteurs pour mettre fin à l’impunité

Publié le 17 septembre 2014 , 7:50
Mis à jour le: 17 septembre 2014 7:50 pm

RJDH / Corbeau news

Hervé Ladsous de l'ONU en Centrafrique

Le Secrétaire Général Adjoint, Chargé des Opérations de Maintien de la Paix à l’ONU, Hervé Ladsous, a déclaré qu’il « n’y aura pas de l’impunité en Centrafrique ». Selon Ladsous, l’impunité est l’une des raisons de succession de crise en Centrafrique. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse le 15 septembre 2014, en marge de la cérémonie du lancement des opérations de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique.

Selon Hervé Ladsous, la question de l’impunité n’a pas été bien traitée et la communauté internationale est unie et déterminée. « Une question majeure qui n’a jamais été traitée : c’est l’impunité. Dans le contexte actuel, la communauté internationale est unie et déterminée. Il n’y aura plus d’impunité et que tous ceux qui ont du sang sur les mains, seront d’une manière ou une autre traduits en justice », a-t-il indiqué.

Le Secrétaire Général Adjoint, Chargé des Opérations de Maintien de la Paix à l’ONU a relevé que le rétablissement de la chaine pénale fait partie des priorités des Nations-Unies en Centrafrique. « Dans le cadre des mesures temporaires d’urgence que nous avons agrées avec le gouvernement, nous amenons des magistrats, des enquêteurs, des gardiens de prisons. Il faut qu’on se le dise, le Droit de l’Homme est une question centrale pour l’avenir de la Centrafrique », a déclaré Hervé Ladsous.

Depuis le 5 septembre 2014, l’ONU avait pris des sanctions ciblées contre trois personnalités dont l’ancien président François Bozizé, Lévy Yakété, Coordonnateur de la milice Anti-Balaka et Nourredine Adam, n°2 de l’ex Séléka. D’autres personnalités se trouvent encore sur la liste des présumés auteurs des violations des droits de l’homme en Centrafrique.

Fridolin Ngoulou

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