Centrafrique : le camion commercial du ministre AMIT IDRISS incendié par les rebelles

Publié le 18 décembre 2022 , 7:05
Mis à jour le: 16 décembre 2022 8:39 am

 

Bangui, République centrafricaine – Selon les autorités locales, la scène s’est produite  mercredi dernier au croisement Digui, située à 42 kilomètres de Bambari sur l’axe de Ngakobo, au centre sud de la République centrafricaine. Le véhicule, appartenant au ministre AMIT IDRISS , et qui transportait des marchandises, était en provenance de Bambari quand il a été incendié dans ce village par des hommes armés, identifiés comme des éléments rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).

les combattants rebelles de l'UPC dans la fôret du Mbomou, en République centrafricaine.
les combattants rebelles de l’UPC dans la fôret du Mbomou, en République centrafricaine. Photo CNC

 

Rédigé par Bertrand Yékoua

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 20 décembre 2022

 

Le camion du ministre AMIT IDRISS incendié

 

Selon les mêmes sources, le camion, du type CBH, appartenant au Ministre chargé des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche,  Monsieur AMIT IDRISS, transportant des marchandises,   avait quitté la ville de Bambari mercredi 14 décembre, à destination de Ngakobo quand il avait été pris au piège par un groupe des malfaiteurs soupçonnés comme des rebelles de l’UPC du chef rebelle Ali Darassa.

Selon les proches du ministre, l’auteur de cet acte criminel serait le colonel de l’UPC Issa Garga, surnommé un œil. Il aurait agi ainsi parce qu’il connaissait le véhicule et son propriétaire, affirment-ils.

Selon les autorités militaires locales, le camion du ministre AMIT IDRISS  a été complètement incendié  avec ses cargaisons. Une moto neuve était également sur le camion quand il a été incendié.

Rappelons que ce n’est pas pour la première fois que les hommes armés  ont incendié des véhicules dans la préfecture de l’Ouaka cette année. On compte déjà plus de 7 fois cette année. Les auteurs de ces actes ne sont jamais punis à cause de la difficulté de l’enquête et des preuves.

À lire aussi : L’Afrique du sud pointe l’ingratitude du régime de Bangui

 

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