Centrafrique : le bureau de l’Assemblée nationale éclaboussée par une nouvelle affaire de pot-de-vin

Publié le 3 février 2022 , 7:10
Mis à jour le: 4 février 2022 1:17 am

 

Bangui, 4 février 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Le  bureau de l’Assemblée nationale est mis en cause dans une nouvelle affaire de pot-de-vin dans l’attribution des permis d’exploitation miniers en République centrafricaine. L’honorable Simplice Mathieu Sarandji, président du parlement, deuxième personnalité de la République, son adjoint, l’honorable Évariste Ngamana ainsi que d’autres députés sont accusés d’avoir soutiré aux entreprises chinoises plus de 30 millions de francs CFA.

 

Simplice Mathieu SARANDJI
Le Président de l’assemblée nationale, l’honorable Simplice Mathieu SARANDJI. Photo gouvernement

 

L’affaire fait du bruit depuis quelques semaines au sein de l’Assemblée nationale, mais révélée la semaine dernière par l’opposition démocratique.

La COD-2020, le MLPC et la PATRIE ont accusé dans une déclaration commune le bureau de l’Assemblée nationale de corruption en contrepartie d’une convention minière. Selon l’opposition, les « membres du bureau de l’Assemblée Nationale ont vécu il y a quelques jours une scène surréaliste où le Président de cette institution est venu déposer 30 000 000 FCFA reçu d’une société chinoise désireuse obtenir l’aval du parlement pour sa convention minière ». Une accusation grave qui vise directement la deuxième personnalité de la République, le géographe de pk12 Simplice Mathieu Sarandji.

Or, le bureau de l’Assemblée nationale, dans un communiqué de presse réfute les accusation et demandant à l’opposition démocratique d’en apporter les preuves.

Rappelons qu’en juillet 2019, une même affaire avait éclaboussé le parlement centrafricain lorsqu’une vidéo avait été projetée montrant le député Mandaba empoché les 40 millions dans le processus d’attribution des permis à des entreprises chinoises. Un fait qu’il avait avoué avoir reçu effectivement ce pot-de-vin et annonçait sa démission de la présidence de la ressources naturelle et qui lui a coûté par conséquent une peine directe et sans procès, “d’inéligibilité à vie” prononcée par la Cour constitutionnelle.de Madame Darlan et Monsieur Waboué.

 

Prisca Vickos

Journaliste

Alain Nzilo

Directeur de publications

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