CENTRAFRIQUE : LA SEPTIÈME RÉPUBLIQUE EN PANNE D’INSPIRATIONS, DE SOLUTIONS ET DE LÉGITIMITÉ PLANIFIE UN GENOCIDE POUR CONFISQUER LE POUVOIR.

Publié le 4 novembre 2023 , 7:15
Mis à jour le: 4 novembre 2023 3:04 pm

CENTRAFRIQUE : LA SEPTIÈME RÉPUBLIQUE EN PANNE D’INSPIRATIONS, DE SOLUTIONS ET DE LÉGITIMITÉ PLANIFIE UN GENOCIDE POUR CONFISQUER LE POUVOIR.

 

Fidèle Gouandjika, haut cadre de KNK reconverti en MCU après la chute de Bozizé
Fidèle Gouandjika, haut cadre de KNK reconverti en MCU après la chute de Bozizé

 

 

 

Bangui, 05 novembre 2023 (CNC) – Trois mois après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fondamentale qui symbolise l’avènement de la septième république, la gouvernance politique du pouvoir de Bangui se caractérise par un immobilisme légendaire.

 

En effet, les institutions prévues par la nouvelle constitution entre autres la vice-présidence de la république peine à s’installer…pire celles qui sont

supprimées sont toujours opérationnelles.

 

La corruption à grande échelle et la diplomatie moribonde qui frôle l’amateurisme bloquent tous les leviers économiques.

 

La réduction de l’espace politique, civique et médiatique a poussé l’opposition démocratique à l’exil forcé…l’impasse politique et sécuritaire couronnée

de la psychose d’un éventuel coup d’état militaire …enfin l’exclusion de notre république de l’AGOA pour violation flagrante des droits de l’homme et de

l’état de droit.

 

À titre de rappel, l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) est un programme commercial initié par les États Unis d’Amérique en l’an 2000 pour offrir

aux pays sub-sahariens des facilités douanières sur les exportations aux marchés américains.

 

Au delà du laxisme incurable et de l’immobilisme transcendantal, le pouvoir de Bangui s’installe et se conforte dans une dynamique d’enlisement, d’embouquement,

et d’enchevêtrement de crise existentielle…

 

Lassé par le manque chronique d’inspirations et de solutions, et surtout de la proposition d’un dialogue politique inclusif initié par le représentant

du secrétaire général de l’ONU, un ministre conseiller spécial du président de la république a dévoilé sur les réseaux sociaux le projet génocidaire dûment

planifié pour exterminer non seulement une partie ciblée de la population centrafricaine mais aussi des expatriés membres des représentations diplomatiques y compris ceux de la mission onusienne accrédités en Centrafrique.

 

Apeuré par le climat statique, fragilisé par le caractère belliqueux des propos du ministre conseiller à la présidence, le citoyen lambda s’interroge :

 

La septième république est-elle véritablement en panne d’inspirations et de solutions ?

 

Depuis sa réélection et le frasque de la nouvelle république, le pouvoir de Bangui est-il en quête de légitimité ?

 

La nouvelle constitution déjà promulguée depuis trois mois n’est-elle pas encore à mesure de produire ses effets juridiques escomptés ?

 

Qu’est-ce qui peut justifier cet immobilisme indescriptible ?

 

Par ailleurs, qui a mandaté le chef de la mission onusienne en Centrafrique de proposer un dialogue politique inclusif avec l’opposition démocratique et

les groupes armés ?

 

Le dialogue de Khartoum et celui qualifié de républicain par le pouvoir de Bangui n’étaient-ils pas suffisant pour résoudre la crise centrafricaine et

impulser un nouvel élan ?

 

Au regard de ce qui précède, la méthode de tâtonnement prônée et proposée par les amateurs au pouvoir n’est pas adaptée à l’imbroglio centrafricain.

 

Pour finir, il apparaît important de rappeler que ce comportement va t-en guerre émanant d’un cacique du pouvoir est constitutif de l’incitation au génocide

passible de poursuite judiciaire devant les juridictions internationales habilitées à statuer sur les crimes contre l’humanité.

 

N’oublions surtout pas que sur cette terre des mortels, on ne récolte que ce qu’on a semé et que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…malheur

à ceux ou celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.

 

Mais attention ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.

 

Paris le 04 Novembre 2023.

 

Bernard SELEMBY DOUDOU.

 

Juriste, Administrateur des élections.

 

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