Centrafrique : « Initiative pour la Paix » de MECKASSOUA jugée bonne, mais sans faire l’unanimité

Publié le 20 juin 2017 , 7:16
Mis à jour le: 21 juin 2017 2:17 am

Centrafrique : « Initiative pour la Paix » de MECKASSOUA jugée bonne, mais sans faire l’unanimité

 

Les cadres de la Séléka.

 

Bangui, le 21/06/2017

Par : Bertrand YEKOUA CNC,

Une partie de la société civile a désavoué son plan de paix et a fait des observations sur le fait que cela est un plagiat du Forum Nationale de Bangui. Le président de la République est entrain de débouter cela. Rien de nouveau. Sinon, il a donné des invitations à certains groupes, entre autres, l’OFCA qu’OA justice a désavouée. Car, la rencontre s’est terminée à queue de poisson.

Que recherche le président du Parlement centrafricain ? Il vous souviendra que la semaine passée, il a convoqué et reçu la société civile, après les leaders des partis politique qu’il a consultés, au lieu d’une consultation à la base, à cet effet.

Alors que les populations des provinces qui, pour la plupart, sont victimes des exactions de groupes armés souhaitent que justice soit rendue, par rapport à l’idée de l’impunité zéro, Abdou Karim Meckassoua, le président de l’Assemblée Nationale dont le rôle primordiale était de voter des lois au profit du peuple va, de son propre chef, parler « d’initiative pour la paix ». Force est de constater qu’une bonne partie des députés que nous avons rencontrés s’indignent de sa démarche, parce qu’unilatérale et où le quorum n’est pas atteint.

Il en est de même pour le centrafricain lambda qui s’interroge : « Combien de fora il y a eu dans ce pays sans en arriver à des dénouements pacifiques et paisibles ? Autant mieux laisser le pouvoir judiciaire agir ». A un autre d’ajouter « qu’à peine sortie de la rencontre organisée par l’ONG catholique Saint’Egidio, Bria est de nouveau à feu et à sang, Plus de cent (100) morts et on va insinuer un cadre espace qui risque de servir d’abri à des violeurs des droits humains ».    

Certes, l’idée semble bonne, mais ce que les gens redoutent n’est autre que l’idée d’amnistie dont le spectre plane derrière ce plan soit disant de paix, comme un agenda caché, avec le seul but de blanchir les chefs de guerre qui, en fait, doivent être des clients de la CPI et de la CPS.

Le président Meckassoua, en tant que partisan de paix, relativement à son plan de paix, a vraiment intérêt à revoir son initiative, en impliquant toutes les sensibilités concernées, pour que de commun accord, on parvienne à une issue pacifique.

 

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