Centrafrique-Culture: Théo Mobanza « Force One »

Corbeau News 03-08-2014: Aux hommes bien nés, la valeur n’attend point le nombre d’années. Le génie de la guitare centrafricain n’est plus un artiste de renom à présenter aux mélomanes de la musique centrafricaine. Après les études, Théo Mobanza a démontré au public centrafricain de quoi il est capable, de 1985 à 1993, en créant l’un des plus grands orchestres de Bangui (capitale centrafricaine) dénommé Cool Star.

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Photo Pochette Album de Théo Mobanza “Force-One”

Très riche en répertoire dont il est l’un des principaux auteurs et compositeurs, cet ensemble musical expérimenté à titre de rappel, n’avait cessé de mettre le public sur sa faim. Cool Star demeure à n’en point douter, un model centrafricain de la Rumba centrafricaine et du soukous.
Ame à cœur ouvert et l’esprit métissé de la musique africaine,Théo Mobanzaa préféré s’internationaliser. Toutefois, il reste très attaché à ses racines car la République centrafricaine regorge une diversité culturelle importante qu’il faut valoriser, a-t-il toujours dit. Débarqué au pays de Téranga (Sénégal), cedernier a été très vite découvert par les grands artistes sénégalais qu’il a eu à servir en main de maître pendant plus d’une décennie. Guitariste de la diva sénégalaise, la chanteuse CoubaGaolo, l’artiste centrafricain a par ailleurs arrangé beaucoup des chansons appartenantaux artistes africains venus d’autres horizons qui l’ont sollicité. Avec CoumbaGaolo, le Maestro a fait le tour du monde. Il a foulé le sol de plusieurs pays européens et américains tels que la France, l’Espagne, le Brésil, les Etats Unis, pour ne citer que ceux-là. Avec pleins de projets en tête, notre guitariste a beaucoup d’admiration pour le guitariste américain Georges Benson. D’ailleurs, en l’écoutant jouer du jazz ou interpréter son propre titre arrangé, on dira que cet amoureux du jazz sorte de l’école de son idole en la matière.
Décidément, Théo Mobanza aux doigts d’or très attendu par le public banguissois, avec la complicité de son producteur Patrick Samba, s’engage à cuisiner un produit de qualité intitulé « Force One » sous le label FMGA Production que nous vous invitions à déguster très bientôt avant la fête nationale (1er Décembre 2014). La présentation de l’étiquette professionnellement éditée, et son poster géant en dit déjà plus et vous incite à rechercher cet album de 12 titres dont certaines chansons sont intitulées, « Centrafrique mon pays, Zokwèzo, Bébé espoir », destitres qui vont certes se vendre comme des beignets chauds tous les matins en Centrafrique.

Pierre INZA

journaliste politique et culturel
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