Centrafrique : Chantal Jean-Édouard Koyambonou nommée Coordonnateur du Comité de Suivi de la mise en œuvre des Recommandations du Dialogue Républicain avec rang et prérogatives de Ministre d’Etat, conseiller à la Présidence de la République. ministre d’État

Publié le 1 août 2022 , 8:12
Mis à jour le: 1 août 2022 5:27 pm

 

Rédigé par Gisèle MOLOMA

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 2 août 2022

 

Bangui (République centrafricaine ) – Ça y est! Le CNC a finalement raison! Monsieur Chantal Jean-Édouard Koyambonou, premier vice-président du MLPC, sanctionné par son parti pour indiscipline caractérisé, vient d’être nommé ministre d’État  coordonnateur chargé du comité des recommandations du dialogue républicain par le Président de la République. Et il n’est pas le seul ventru à être nommé dans ce comité. Gervais Lakosso de la société civile fait partie de l’équipe nommée par le chef de l’État.

Monsieur Chantal Édouar Koyambonou
Monsieur Chantal Édouar Koyambonou

 

Koyambonou, ministre d’État

 

Comme nous l’avions annoncé dans nos précédents articles sur CNC  (à lire ici), c’était le dimanche 27 novembre  2022 que l’ancien premier ministre Chantal Jean-Édouard Koyambonou, à la demande du chef de l’État,   avait rencontré au palais de la renaissance  monsieur Donatien Maleyombo, chef de cabinet du Président de la République.

Au cours de leur entretien,  monsieur Koyambonou  a présenté à son interlocuteur le projet du budget de son organisation déstabilisatrice  du parti MLPC, mais souhaite également que le chef de l’État le nomme à la présidence du comité de suivi des recommandations du dialogue républicain. Ce que son interlocuteur Donatien Maleyombo  avait discrètement botté en touche. Selon ce dernier,  le chef de l’État pourrait le reclasser quelque part, mais pas à la présidence du comité de recommandations du dialogue républicain. Mais près d’un mois après leur rencontre, le chef de l’État a décidé autrement. C’est la volonté de monsieur Koyambonou qui est finalement exaucée. Le chef de l’État vient de le nommer ministre d’État, coordonnateur du comité des recommandations du dialogue républicain. Mais Koyambonou n’est pas totalement satisfait. La semaine dernière, après la mort du Pasteur Mapouka, inspecteur général d’État, l’homme a redéfini  ses ambitions à la hausse. Il demande au chef de l’État de le nommer à ce poste d’inspecteur général d’État. Ce que tous les conseillers du chef de l’État refusent.

Notons qu’en 2016, 2017 et 2018, le MLPC, ancien allié du pouvoir, avait proposé au Président de la République la nomination de monsieur Chantal Jean-Édouard Koyambonou  au poste du Président de la cour de compte. Mais ce dernier avait catégoriquement refusé.  À cette époque, la colère contre Koyambonou était grande à cause de sa rivalité avec Monsieur Jean-Pierre Waboé.

 

Rappel des faits

 

Rappelons que depuis l’arrivée du professeur Faustin Archange Touadera au pouvoir en 2016, l’ancien premier ministre Jean-Édouard Koyambonou était placé sur la liste rouge du pouvoir à cause de son ancien rival, actuel premier vice-président de la cour constitutionnelle Jean-Pierre Waboué, un proche parent du chef de l’État Faustin Archange Touadera.

En effet, Madame Jacqueline Massengué, général de police, directrice de la police judiciaire, à l’époque étudiante en droit à l’université de Bangui, fut l’épouse de monsieur Jean-Pierre Waboué, son professeur. Après des efforts fournis par son mari Waboué, madame Jacqueline Massengué a été envoyé à l’école des commissaires à Yaoundé au Cameroun. Mais à la grande surprise de tous, dès son retour à Bangui, Madame Jacqueline Massengué abandonne son mari Waboué pour sortir avec le redoutable Jean-Édouard Koyambonou, à l’époque inspecteur général d’État.

Souvenez-vous, à cette époque, madame Jacqueline Massengué a failli tuer sa rivale, la défunte madame Koyambonou. Mais pour les parents du professeur Jean-Pierre Waboué, le comportement adopté par madame Jacqueline Massengué et Jean-Édouard Koyambonou est impardonnable.  Avec l’arrivée du professeur Faustin Archange Touadera au pouvoir en 2016, ce dernier est placé sur la liste rouge des Gbakamandja.

Mais grâce à sa versatilité politique, l’homme rentre dans le jeu du pouvoir. Mais il n’est pas le seul.

 

Il y’a lieu de rappeler que l’homme avait été Sanctionné par son parti le mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) pour avoir prendre part au dialogue républicain sans accord de son parti, l’ancien premier ministre avait déclaré aux journalistes qu’il n’attendait rien de son parti. Il disait même qu’il ne travaillait pas dans un champ de quelqu’un pour que la sanction lui fasse trop de mal.

Mais quelques jours plus tard, il avait créé le MLPC-CO.

Nous reviendrons sur cette affaire dans nos prochains articles sur CNC.

 

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