Centrafrique : au moins 400 mercenaires russes, et 200 ex-combattants de l’UPC déployé  dans la Haute-Kotto

Publié le 17 février 2022 , 7:07
Mis à jour le: 17 février 2022 3:04 pm

Bangui, 18 février 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Au moins 400 mercenaires de la société de mafia russe Wagner, et environ 200 ex-combattants rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC)  ont été déployés ces dernières semaines dans la préfecture de la Haute-Kotto pour soi-disant combattre les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), selon des sources sécuritaires.

des habitations incendiées au village Bornou à 3 kilomètres de Ouadda Maïkaga
des habitations incendiées au village Bornou à 3 kilomètres de Ouadda Maïkaga

 

Prévues de longue date, les opérations de ratissage menées par les hommes de Wagner depuis le 16 janvier 2022 sur des chantiers miniers dans la Haute-Kotto continuent de s’étendre vers le nord-Est. Parmi ces 400 mercenaires de Wagner déployés dans la région, au moins une centaine est arrivée cette semaine à Sam-Ouandja, une localité située à 80 kilomètres du Soudan, au nord de la République centrafricaine. Mais D’ores et déjà, c’est la débandade totale de la population, les hommes de Wagner font feu partout sans distinction sur la population.

Selon des témoins interrogés par CNC, dans chaque village, chaque sous-préfecture de la Haute-Kotto, ils installent leur base avancée et multiplient de patrouille. Selon eux, personne ne doit se livrer aux activités minières dans la Haute-Kotto. Même dans les communes voisines, c’est l’inquiétude qui domine. À Ndélé, à Bamingui-Bangoran, et à Birao, Vakaga, toutes les activités sur des sites miniers tournent au ralenti. Les artisans ont peur de se faire tuer par les mercenaires russes.

Dans la ville de Sam-Ouandja, le Président de la délégation spéciale, nommée par le Président Touadera, se  joint aux autres notables locaux pour dénoncer les massacres commis par les mercenaires russes dans la localité. Du jamais vu en République centrafricaine. Le monde n’a jamais connu ce genre d’atrocité. La première, c’est en République centrafricaine.

 

Par Moïse Banafio

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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