Centrafrique : affaire des 800 soldats admis à la retraite, le PM Sarandji, nouvelle cible de la colère.

Publié le 13 novembre 2018 , 4:10
Mis à jour le: 13 novembre 2018 4:10 pm
Blocus de circulation au croisement Marabéna le 22 octobre 2018 par une centaine des soldats FACA admis à la retraite en colère. Credit photo : Anselme Mbata pour CNC.

 

 

Centrafrique : affaire des 800 soldats admis à la retraite, le PM Sarandji, nouvelle cible de la colère.

 

 

Après avoir fait une déclaration mal à propos le 5 novembre dernier aux 800 soldats admis à la retraite en grève devant l’immeuble de la Primature, l’homme le plus puissant de Bangui, alias Tramadol le Toto, Simplice Mathieu Sarandji est désormais la nouvelle cible de colère de ces derniers.

 

« Il n’y a pas de mesures d’accompagnement pour vous. La seule chose à faire, c’est d’aller cultiver », a déclaré le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji aux 800 soldats admis à la retraite en début d’année et qui sont  en grève le 5 novembre dernier devant l’immeuble Petroca abritant la primature centrafricaine.

Ce propos déplacé, considéré comme une provocation de trop à l’endroit des grévistes qui ne font que réclamer les mesures d’accompagnement qui leur avaient été promises par la ministre de la Défense Marie-Noëlle Koyara quelques mois plus tôt avant leur départ à la retraite :

«  Vous aurez une retraite dorée avec des mesures d’accompagnement spéciales… », a déclaré la ministre de la Défense aux soldats FACA et candidat à la retraite l’année dernière.

Cependant, avec les propos du Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji qui n’a pas fait mieux pour les réconforter, les 800 retraités n’ont qu’une chose dans la tête : mener une action d’envergure à Bangui qui pourrait pousser le chef de l’État à se prononcer.

D’ailleurs, après le propos déplacé tenu par le Premier ministre le 5 novembre dernier, les grévistes ont littéralement bloqué l’accès et la sortie de la primature durant des heures alors que tout le monde se trouve encore dans les bureaux, y compris le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji qui était devenu rouge.

L’intervention des commandos de l’armée ce jour n’a rien changé, bien au contraire.

« C’est juste le début », exclament les grévistes au Premier ministre qui tremblait énormément.

 

 

Copyright2018CNC.

Aucun article à afficher