Centrafique : le bilan social partiel du Président Touadera en 2017.

Publié le 24 décembre 2017 , 9:14
Mis à jour le: 25 décembre 2017 4:27 pm

Centrafique : le bilan social partiel du Président Touadera en 2017.

 

 

Le President Faustin Archange TOUADÉRA

 

 

 

Bangui, le 26 décembre 2017.

Publié par : CNC.

 

FAITS, CHIFFRES ET SON Rang MONDIAL:

 

188 sur 188 pays dans l’indice de développement humain (PNUD);

4 millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire;

Plus de 633 300 déplacés internes et 545 497 réfugiés centrafricains dans les pays voisins (HCR);

4 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire;

1,8 million d’enfants touchés par la crise (UNICEF);

 

Financement humanitaire de l’UE:

 

22,5 millions d’euros en 2017;

136 millions d’euros depuis 2013;

 

Introduction

 

Plus de quatre ans après le début de la crise en décembre 2013,  la situation en République centrafricaine (RCA) reste extrêmement grave. Les besoins humanitaires sont en hausse et ont atteint un niveau similaire au pic de la crise en 2013-2014. Quatorze travailleurs humanitaires ont été tués jusqu’à présent cette année, ce qui fait de la RCA le pays le plus dangereux au monde pour les humanitaires après la Syrie.

En novembre, les organisations internationales d’aide dans certaines régions du nord ont suspendu leurs activités et évacué tout leur personnel.

 

Quels sont les besoins?

 

Quelque 2,2 millions de personnes dans le pays ont besoin d’une aide humanitaire pour près de la moitié de la population. Environ 1,4 million de personnes souffrent d’insécurité alimentaire. La malnutrition chronique a augmenté et compte actuellement parmi les plus élevées au monde (environ 40% de la population âgée de moins de 5 ans selon l’UNICEF). Les stocks des communautés sont vides et les moyens de subsistance ont été gravement affectés par les combats et les pillages, provoquant une augmentation substantielle des prix des denrées alimentaires et une diminution substantielle du revenu des ménages. La situation du nombre toujours aussi élevé de déplacés internes est particulièrement préoccupante.

La faiblesse du système national de santé s’est effondrée en raison de la violence généralisée. Il y a également une grave pénurie de personnel de santé qualifié et de fournitures médicales. Jusqu’à 58% des infrastructures de santé sont soutenues par des acteurs humanitaires. Ce manque d’accès aux soins de santé de base continue d’avoir de graves répercussions sur la population.

Les besoins en eau, assainissement et hygiène (WASH) sont particulièrement sévères dans les zones les plus touchées par le conflit et le maintien d’un niveau adéquat de WASH reste un défi, en particulier dans les sites de personnes déplacées internes (PDI).  L’eau potable est rare.

La crise s’est également propagée dans les pays voisins (en particulier au Tchad et au Cameroun) et les effets sont considérables, notamment en termes de pression sur les ressources locales.

 

Comment aidons-nous?

 

Avec plus de 400 millions d’euros fournis depuis 2014, l’Union européenne (États membres de la Commission) est le plus grand donateur d’aide humanitaire à la RCA. La seule Commission européenne a fourni 136 millions d’euros d’aide humanitaire à l’intérieur du pays depuis décembre 2013, en plus de plus de 83 millions d’euros pour les réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

 

la situation des réfugiés se prolonge.

 

Les besoins humanitaires créés par le conflit centrafricain, y compris dans les régions limitrophes du Cameroun et du Tchad, sont donc considérés comme une crise humanitaire oubliée par la Commission européenne.

L’aide humanitaire de la Commission cible principalement les besoins dans les domaines de l’alimentation, de la santé, des abris d’urgence, de l’eau, de l’assainissement et de la protection des civils. L’aide d’urgence est axée sur les personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur des camps de personnes déplacées, ainsi que sur les réfugiés qui dépendent principalement de l’aide humanitaire pour couvrir leurs besoins. Appui aux opérations (la coordination, les services aériens sont également cruciaux) La Commission finance également des projets humanitaires pour permettre un accès gratuit aux soins de santé primaires par le biais de cliniques mobiles, en mettant l’accent sur les interventions vitales et la lutte contre les maladies infectieuses épidémiques.

Des projets visant à améliorer la protection des civils sont également soutenus, notamment le suivi des incidents, l’assistance médicale, psychosociale et juridique aux victimes, ainsi que des actions offrant un environnement protecteur pour les enfants.

En 2017, la Commission européenne a également soutenu le programme humanitaire des Nations Unies. services aériens (UNHAS) afin de faciliter le transport du personnel humanitaire vers des endroits éloignés qui, autrement, resteraient inaccessibles en raison de l’insécurité et d’une très mauvaise infrastructure.

 

Source : rapport de la Direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire de la Commission européenne. Publié le 22 décembre 2017 par Relief Web.

 

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