Bria, 250 000 francs CFA de rançon pour la libération de six otages kidnappés par les mercenaires de Wagner

Publié le 1 août 2021 , 8:12
Mis à jour le: 1 août 2021 8:12 pm

Bangui, République centrafricaine, lundi, 2 août, 03:26:42 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Les six otages kidnappés par les mercenaires de la société russe Wagner  dans la localité de Bria ont annoncé avoir payé chacun une somme de 250 000 francs CFA avant d’être libérés. Une situation dénoncée par leurs parents respectifs.

Un mercenaire de la société Wagner conduit une moto à Bria
Un mercenaire de la société Wagner conduit une moto à Bria

 

Le mois dernier, à Bria, chef-lieu de la préfecture de Haute-Kotto, après la tentative d’arrestation du capitaine –  chef du détachement des forces armées centrafricaines (FACA), six jeunes du quartier Mandet, au centre-ville   de Bria, soupçonné d’être de mèche avec le capitaine,   ont été interpellés et arrêtés par les mercenaires russes et syriens de la société Wagner. Après une semaine passée en détention, leurs ravisseurs, les mercenaires russes ont exigé à leur famille le paiement d’une rançon de 250 000 francs CFA par personne. Ce qui a été fait, et les six jeunes avaient été libérés. Pour l’heure, cinq d’entre eux ont pu quitter la ville  et regagnent Bangui après des menaces.

Interrogés par CNC, leurs parents se disent inquiets de la montée de l’insécurité organisée par les hommes de Wagner dans les localités de la haute – Kotto. Ils dénoncent les comportements de ces mercenaires qui multiplient le kidnapping des civils afin de demander de rançon à leur famille.

Rappelons que le mois dernier,  lors d’une rencontre avec les jeunes de Bria, le chef des mercenaires russes à Bria, Monsieur Alex,  insiste  et met en garde toutes personnes qui, selon lui, tentent de se rendre sur des chantiers miniers, ou alors surpris en train de faire les activités d’extraction de diamants. Cette personne sera automatiquement abattue, prévient-il. En plus, il ajoute que présentement à Bria, ce sont les hommes de Wagner qui a le contrôle de la ville et non la Minusca. Faut pas qu’ils pensent que la Minusca pourrait garantir leur sécurité, prévient-il.

 

Par Moïse Banafio

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