Bocaranga : Quand la Politique Devient une Arme de Division

Publié le 10 août 2023 , 7:40
Mis à jour le: 10 août 2023 3:07 pm

Bocaranga : Quand la Politique Devient une Arme de Division

 

Monsieur Aimé Cesaire kodomo,
Monsieur Aimé Cesaire kodomo,

 

 

Bangui, 11 août 2023 (CNC) –  Dans le tumulte des arènes politiques en République centrafricaine, notamment à Bocaranga, les discours acrimonieux et les attaques personnelles semblent devenir monnaie courante. C’est avec une consternation mêlée d’incrédulité que l’on a écouté les propos du Maire de Bocaranga, Monsieur Aimé Césaire KODOMO, proférer des accusations infondées et des mensonges éhontés à l’encontre de Monsieur Lésias-Carrière LAGBO, un intellectuel éminent et conseiller juridique au sein de la Plate-forme des jeunes Leaders de l’opposition Démocratique.

 

Lors d’une entrevue accordée à la radio locale “MBILI”, Monsieur Aimé Césaire KODOMO s’est laissé aller à une diatribe virulente contre Monsieur Lésias-Carrière LAGBO. Ce qui est particulièrement troublant, c’est la nature diffamatoire des allégations énoncées par le maire, un homme dont le bagage éducatif ne semble pas surpasser le niveau secondaire. Ses mots, chargés de mépris et de calomnies, témoignent d’une véritable descente aux enfers de la rhétorique politique.

 

Le tableau peint par le maire est des plus sombres. Il prétend que Monsieur Lésias-Carrière LAGBO l’aurait agressé physiquement en public, une assertion qui semble flotter dans les abysses du fantasme. De plus, le maire ne s’est pas contenté de diffuser cette fausse information, il a également osé avancer que Monsieur LAGBO est un criminel recherché à la capitale Bangui. De telles allégations, émanant d’une autorité de l’État, sont à la fois déplorables et dangereuses, sapant la confiance publique et semant les graines de la méfiance.

 

La question qui s’impose est : comment un individu qui occupe la fonction de maire d’une ville peut-il se permettre de propager des mensonges aussi flagrants sur l’un de ses concitoyens, qui qui plus est, est un fervent défenseur de l’opposition démocratique et un conseiller juridique renommé ? Il va même jusqu’à contester l’origine de naissance de Monsieur LAGBO, affirmant qu’il ne serait pas né à Bocaranga, mais y résiderait seulement. Cette confusion autour de la naissance, une tentative manifeste de discréditer la légitimité de Monsieur LAGBO, est un exemple supplémentaire de la manipulation cynique à laquelle nous assistons.

 

Le différend entre ces deux figures peut être compris comme une manifestation de tensions plus profondes au sein de la politique locale. Les allégations diffamatoires du maire pourraient être le résultat d’une réaction négative à la position et aux dénonciations de Monsieur Lésias-Carrière LAGBO sur des questions clés, telles que la vente de parcelles de l’État et les manœuvres politiques douteuses. Ces accusations suggèrent que le maire pourrait être plus préoccupé par la protection de ses propres intérêts et de sa position que par la vérité et la responsabilité envers la population.

 

 

 

En somme, l’épisode regrettable impliquant le Maire Aimé Césaire KODOMO et Monsieur Lésias-Carrière LAGBO nous rappelle l’urgence d’une renaissance de l’éthique politique. Le pays mérite des leaders qui s’engagent dans un dialogue civilisé et basé sur des faits concrets, plutôt que de sombrer dans les abîmes de la calomnie. Seule une telle transformation pourrait restaurer la confiance des citoyens et guider le pays vers un avenir plus juste et prospère.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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