Affaire du don angolais, a quand le rapport de la Cour des comptes  ?

Publié le 2 septembre 2019 , 5:41
Mis à jour le: 2 septembre 2019 5:41 pm
catherine samba-Panza - l'ancienne Président de la transition en République centrafricaine
catherine samba-Panza – l’ancienne Président de la transition en République centrafricaine

 

 

Bangui (CNC) – Si la Cour des comptes (CDC), une juridiction financière de l’ordre administratif est logiquement  impartiale et indépendante de toute pression politique, en République centrafricaine, malheureusement c’est tout le contraire. Son dernier rapport du mois d’août 2019 concernant la vérification des comptes et de la gestion de l’Assemblée nationale  montre à quel point qu’elle agit ou réagit en fonction de l’orientation du pouvoir politique. Comment ?

 

Chargée de contrôler la régularité des comptes publics de l’État, des établissements publics nationaux et  des entreprises publiques… (Wikipédia), la Cour des comptes a récemment fait parler d’elle concernant la vérification des comptes et de la gestion de l’Assemblée nationale pour la période allant du 1er juin 2016 au 30 septembre 2018.

Même si certains observateurs nationaux et internationaux saluent son dernier rapport qui met en lumière le caractère opaque et dysfonctionnel de la gestion financière de l’Assemblée nationale depuis 2016, les Centrafricains se demandent si le dossier de l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba-Panza, particulièrement celui de la gestion de la deuxième tranche du don angolais de 10 millions de dollars octroyés   à la République centrafricaine en mars 2015 (dont un quart serait empoché par le pouvoir de la transition à l’époque), est déjà classé sans suite par la Cour des comptes?

Pourtant, le 4  octobre 2016,le greffier de la Cour des comptes, qui avait envoyé un courrier de relance à l’ancienne présidente de la transition Madame Catherine Samba-Panza lui donnant un délai de 15 jours, c’est-à-dire jusqu’au 19 octobre 2016  pour fournir plus d’éléments de réponse sur sa gestion du don angolais, menace de la convoquer devant la cour afin de s’expliquer. Malheureusement, trois ans plus tard, c’est le silence total du côté des juges. Ont-ils reçu un ordre du pouvoir de Bangui de classer sans suite le dossier du don angolais ? Pourquoi les juges tardent encore à rendre public leur rapport sur ce dossier brûlant de la transition de Samba-Panza ?

Comme nous l’avions annoncé en 2016, le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA n’est pas près de jeter le doute sur l’intégrité de sa faiseuse de roi Catherine Samba-Panza.

En tout cas les Centrafricains continuent de suivre de près l’aboutissement de ce dossier du don angolais.

 

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