Abakar Sabone, ancien ministre,  menacé de mort par deux membres du gouvernement Moloua

Publié le 10 octobre 2022 , 8:12
Mis à jour le: 8 octobre 2022 5:18 am

 

Bangui (République centrafricaine) – L’ancien chef rebelle Abakar Sabone,, ancien ministre  qui a récemment annoncé son adhésion au parti du chef de l’État Faustin Archange Touadera, vient de subir un important échec dans sa nouvelle stratégie du ralliement au régime actuel. La demande du renouvellement de son passeport a été bloquée, et deux ministres du gouvernement l’ont ouvertement menacé de mort.

L'ancien Conseiller de l'ex-chef d'État de transition Michel Djotodia, Abakar Sabone, ici à Bangui en décembre 2013. AFP Photo/MIGUELMEDINA
L’ancien Conseiller de l’ex-chef d’État de transition Michel Djotodia, Abakar Sabone, ici à Bangui en décembre 2013. AFP Photo/MIGUELMEDINA

 

Rédigé par Anselme Mbata

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 11 octobre 2022

 

Abakar Sabone, ancien ministre, après avoir déclaré à plusieurs reprises non seulement son adhésion au mouvement du cœur unis (MCU), mais exprime également  son admiration pour le chef de l’État, le Professeur Faustin Archange Touadera, semble désormais être dans l’illusion totale. Pourtant, sur les réseaux sociaux, l’homme avait annoncé son retour imminent au pays. Mais trois mois plus tard, l’homme se trouve toujours en exil à Ndjamena. Pourquoi ?

Selon des informations du CNC, l’ancien chef rebelle Abakar Sabone  avait déposé une demande de renouvellement de son passeport centrafricain.  C’était le ministre,-chef rebelle Hassan Bouba  qui faisait la démarche auprès des autorités. Lors d’un conseil des ministres, Hassan Bouba arrive à convaincre le Président de la République sur la nécessité du retour au pays du chef rebelle Abakar Sabone, ancien ministre. Malheureusement pour lui, deux ministres, à savoir Arthur Piri et Ghislain Djorie,  y ont exprimé leur opposition.  Ils ont clairement fait savoir leur intention de tuer le chef rebelle si d’aventure celui-ci mettait ses pieds à Bangui.

« Je suis avant – tout un ex-officier de l’armée nationale. Je dis ce que je pense de ce monsieur. Il a fait tant de mal au peuple centrafricain. Si d’aventure il mettait ses pieds à Bangui, je vous jure, je vais le tuer  »,  réagit Ghislain Djorie, ministre de communication, porte-parole du gouvernement. .

Ainsi, la demande du renouvellement du passeport  du chef rebelle Abakar Sabone  a été définitivement enterrée, et son projet du retour au pays tombe à l’eau.

Alors, Abakar Sabone n’est plus la bienvenue dans son pays? Affaire à suivre…

À lire aussi : Gaston Nguerekata : « Touadera, parlez, agissez pour la paix et le bien de votre peuple »

 

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