Tensions en Centrafrique : Johnny le Dernier Soldat Dénonce la Proposition de Dialogue
Bangui, 31 octobre 2023 (CNC) – Dans une lettre ouverte incendiaire adressée à Mme Valentine Rugwabiza, cheffe de la Minusca en République centrafricaine, Johnny le dernier soldat, activiste politique de renom, dénonce avec véhémence la récente proposition de la Minusca visant à organiser un dialogue politique inclusif avec les opposants et les groupes armés. Cette déclaration, marquée par des accusations de partialité et d’ingérence, met en lumière les tensions croissantes dans le pays.
Dès son annonce par la patronne de la Minusca à Bangui, Mme Valentine Rugwabiza, le dialogue politique inclusif en Centrafrique se heurte à une vive opposition de la part de Johnny le dernier soldat, qui accuse ouvertement la Minusca de partialité envers le président Touadera. Dans une lettre ouverte cinglante, l’activiste politique remet en question l’intégrité de la Minusca et insiste sur le fait que les opposants centrafricains ne veulent aucun dialogue avec le chef de l’État putschiste actuel. Cette réaction met en évidence les divisions profondes qui persistent dans le pays.
Il mentionne notamment des hypothèses telles que “quel moustique de Kigali vous a piqué ?” et “sont-ce les diamants reçus du dictateur Touadera qui vous ont tournée la tête ?” Ces questions incisives soulignent la suspicion de Johnny le dernier soldat quant à l’objectivité de la Minusca et de Mme Rugwabiza.
Il énumère ensuite un certain nombre de reproches à l’encontre de la Minusca, accusant l’organisation d’avoir envoyé de faux rapports sur la situation en Centrafrique à l’ONU, d’avoir encouragé le président Touadera à rester au pouvoir après 2025, d’avoir contribué au financement de sa campagne référendaire et d’avoir sécurisé ce référendum en étroite collaboration avec les mercenaires russes et syriens de Wagner, les initiateurs. Johnny le dernier soldat critique également le manque de soutien de la Minusca aux manifestations pacifiques de l’opposition à Bangui et l’absence de protection envers les opposants politiques. Il accuse Mme Rugwabiza de ne pas se préoccuper des droits de l’homme et de la démocratie en RCA, soulignant son soutien présumé au président Touadera dans sa volonté de rester au pouvoir.
L’activiste politique affirme ensuite que les Centrafricains ne souhaitent pas un dialogue avec le président Touadera et ses partisans. Il exprime son désir de laisser les opposants politiques tels que Ziguelé, Dologuelé, Nguerekata, Meckassoua, Nguendet, Mboli Goumba, Kamoun, Tiangaye, Dr Dominique Désiré Erenon, Bokassa, Serge Wafio, Enock Derant Lakoué, Dominique Yandocka, Akandji, les 12 Apôtres et tous les activistes politiques qui se battent pour défendre leur pays contre la dictature de Touadera et le MCU. Johnny le dernier soldat demande que l’on laisse ces opposants tranquilles et insiste sur l’absence de nécessité d’un dialogue.
Il conclut sa lettre en suggérant que Mme Rugwabiza devrait aller parler de dialogue à Paul Kagame, le président du Rwanda, son pays d’origine, mais pas aux Centrafricains. Il rappelle à Mme Rugwabiza que les opposants sont plus intelligents et sages qu’elle ne le pense. Enfin, il l’invite à “prendre ses diamants chez son copain Touadera et à laisser le peuple centrafricain en paix, en attendant que l’ONU la remplace.”
La lettre de Johnny le dernier soldat est marquée par une forte charge émotionnelle et une profonde méfiance envers la Minusca et Mme Rugwabiza. Il évoque des allégations de partialité et d’ingérence dans les affaires intérieures de la Centrafrique.
Par Alain Nzilo
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