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Vive controverse à Bangui après la déclaration finale de l’assemblée générale des enseignants de droit à l’université de Bangui

 

Bangui (République centrafricaine) – Les enseignants de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Bangui qui se sont  réunis en assemblée générale extraordinaire  vendredi 28 octobre 2022 se sont déclarés incompétents pour désigner une remplaçante de professeur Danièle DARLAN à la cour constitutionnelle en raison  d’une Carence de candidature féminine ayant satisfait aux critères définis par la constitution. Mais ces enseignantsde droit à l’université de Bangui , à la surprise de tout, font une déclaration très étonnante, suscitant une clameur d’indignation  au sein de la population.  

Faculté de droit et de sciens juridique de l'Université de Bangui, le 22 mai 2020. PPhoto CNC / Anselme Mbata.
Faculté de droit et de sciens juridique de l’Université de Bangui, le 22 mai 2020. PPhoto CNC / Anselme Mbata.

Rédigé par Prisca VICKOS

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 31 octobre 2022

 

Vive controverse à Bangui après la déclaration finale des enseignants de droit

 

À l’issue de leur assemblée générale extraordinaire vendredi, les enseignants de droit à l’université de Bangui ont publié un communiqué commun dans lequel ils ont pris en compte de l’acte de la mise à la retraite de madame Darlan, puis ont constaté une CARENCE d’une candidature féminine remplissant les conditions requises pour être Juge Constitutionnelle,  et enfin  demande au Président de la République une révision partielle de l’article 99 de la Constitution du 30 mars 2016 pour permettre d’élire ultérieurement un Enseignant-chercheur à la Cour Constitutionnelle sans tenir compte de son sexe.

Or, le dernier point soulevé par les enseignants de droit à l’université de Bangui soulève l’indignation et l’incompréhension de certains compatriotes centrafricains.

Pour les uns, La carence des candidatures féminines n’est pas un motif de se déclarer incompétent.

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Réactions

 

« L’incompétence, en réalité, découle du fait que madame Darlan a encore devant elle 1 an et demi de mandat et que juridiquement et constitutionnellement, la faculté de droit dont elle relève ne peut se lever un bon midi, pour ouvrir sa candidature en vue de choisir une autre enseignante. Voilà L’incompétence », déclare un compatriote sur les réseaux sociaux.

« L’assemblée générale extraordinaire demande au gouvernement de procéder le plus tôt possible à une révision partielle de l’article 99, alinéa 3, tiret 3 de la Constitution du 30 mars 2016 pour permettre aux enseignants-chercheurs de droit d’élire ultérieurement leur représentant à la cour constitutionnelle. Alors, on se demande si nos enseignants  de droit à l’université de Bangui ne lisent pas la Loi fondamentale sur la question de révision constitutionnelle. », s’interroge un autre sur la plateforme de réseau social Facebook.

Justement, sur la question soulevée par les enseignants, les partisans du Président de la République estiment que cette recommandation vient s’ajouter à la liste des réformes envisagées afin de doter à la République centrafricaine une nouvelle constitution, car comme décrié par plusieurs voix, « la Constitution centrafricaine ne cadre pas au contexte réel du pays, c’est une Constitution taillée sur mesure. « La balle est désormais dans le camp de l’exécutif  d’amorcer la procédure d’une réforme institutionnelle », déclare le chef milicien Héritier Doneng.

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