Tragique suicide d’un adjudant de l’armée de l’air à Bangui

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Un drame a endeuillé la communauté militaire la semaine dernière à Bangui, en République centrafricaine. L’adjudant Constantin Mbombo Dallet, chef de poste à l’entrée de l’aéroport international Bangui M’Poko, s’est donné la mort vers 6h05 en se tirant une balle dans l’abdomen. Les raisons de cet acte désespéré demeurent pour l’heure inconnues, mais une enquête a été immédiatement ouverte par les autorités pour faire la lumière sur ce tragique événement.
Si les circonstances précises de cet acte odieux restent floues pour le moment, de nouvelles informations, recueillies par la rédaction du CNC au sein de l’armée et dans le quartier de l’adjudant, pointent vers une forte pression exercée sur lui, liée à des affaires d’argent et de promesses non honorées.
Toutefois, le corps de l’adjudant a été transporté quelques minutes après l’incident à la morgue de l’hôpital général de Bangui, où il repose. Ses collègues et proches, encore sous le choc, tentent de comprendre ce qui a pu pousser cet homme, connu pour son engagement dans ses fonctions, à commettre un tel geste. Mais au-delà de son professionnalisme apparent, des rumeurs circulent, expliquant que l’adjudant était empêtré dans des situations compromettantes.
Selon des témoignages recueillis au sein de l’armée, Constantin Mbombo Dallet aurait été impliqué dans une transaction douteuse avec une figure judiciaire, le « procureur de la République » – dont l’identité exacte reste incertaine. Il lui aurait promis la vente d’une arme, une pratique qui, selon certaines sources militaires, ne lui était pas étrangère. L’adjudant aurait en effet eu pour habitude de subtiliser des armes à ses collègues pour les revendre. Dans ce cas précis, il aurait déjà encaissé l’argent du procureur sans jamais livrer l’arme promise, ce qui aurait généré une pression croissante sur lui.
Mais ce n’est pas tout. Des habitants de son quartier affirment que l’adjudant aurait également profité de sa position pour soutirer de l’argent à des jeunes, en leur promettant une intégration dans l’armée, une promesse qu’il n’a jamais tenue. Ces accusations, bien que non confirmées officiellement, se répandent dans les conversations, tant au sein de l’armée que dans les rues de Bangui. Pris en étau entre ces engagements non respectés, l’adjudant aurait été submergé par une pression devenue insupportable, le conduisant à cet acte désespéré.
La gendarmerie nationale, dépêchée sur les lieux, a ouvert une enquête pour établir les faits. Les premières constatations confirment la thèse du suicide, mais les motivations exactes restent à éclaircir. Les autorités interrogent actuellement les collègues, les proches et d’éventuels témoins afin de retracer les événements ayant précédé le drame. Des militaires ont été vus près du corps peu après l’incident, alimentant les spéculations sur l’ampleur des tensions entourant l’adjudant.
Ce suicide tragique pose des questions sur les conditions de vie des militaires à Bangui, mais aussi sur les dérives possibles au sein de l’institution. Les rumeurs d’abus de pouvoir et de trafic d’armes jettent une lumière sur les pressions auxquelles certains soldats pourraient être confrontés, qu’elles soient externes ou auto-infligées. Des voix s’élèvent pour réclamer un meilleur suivi psychologique et un encadrement plus strict, afin de prévenir de telles issues.
La communauté militaire et les habitants de Bangui pleurent aujourd’hui la perte de Constantin Mbombo Dallet, qui laisse derrière lui une famille endeuillée et des collègues déconcertés. Ses funérailles sont prévues dans les prochains jours, une fois les investigations achevées. En attendant, ce drame continue d’alimenter les discussions, entre tristesse et indignation, sur fond d’appels à une réforme pour protéger ceux qui servent.
Les autorités espèrent que l’enquête en cours apportera des réponses claires sur les causes de cette tragédie et permettra d’éviter qu’elle ne se reproduise. Pour l’heure, le mystère plane encore sur les derniers jours de l’adjudant, entre rumeurs persistantes et douleur partagée….
CONTACTER CORBEAU NEWS CENTRAFRIQUE
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Rejoignez notre communauté
Chaine officielle du CNC
Invitation à suivre la chaine du CNC
Note : les deux premiers groupes sont réservés uniquement aux publications officielles du CNC