Trafic Illicite de drogue et terreur : Les sinistres activités des mercenaires de Wagner dans la Nana-Mambéré

Trafic Illicite de drogue et terreur : Les sinistres activités des mercenaires de Wagner dans la Nana-Mambéré

 

Les mercenaires du groupe Wagner sur des motos
Les mercenaires du groupe Wagner sur des motos

 

 

Bouar, 05 février 2024 (CNC) – Bouar, une ville autrefois paisible, est désormais ensanglantée par la présence sombre des mercenaires russes et syriens de la société Wagner. Leur nom, autrefois associé à la protection du régime de Touadera, s’est rapidement terni par les actes criminels qu’ils perpétuent. Des actes criminels qui représentent leur nom de mercenaire. Les rues, les buvettes résonnent désormais de la terreur qu’ils imposent à la population, détruisant tout espoir de sécurité et de tranquillité. D’après nos constats, dès qu’ils entrent dans une buvette ou se présentent devant une chouaterie, c’est l’éclipse brutale des locaux que l’on remarque. 

  

La présence omniprésente des mercenaires de Wagner engendre une atmosphère de peur et de méfiance parmi les habitants de Bouar et de ses environs. Chaque semaine, ces soldats de fortune, sans berret et sans épaulette, dressent des barrages, interceptant et fouillant les véhicules en provenance de Béloko. Les petits commerçants, dépendants des échanges avec la frontière, sont pris pour cible, leurs marchandises confisquées dans un cycle de violence et d’exploitation. 

  

Les mercenaires de Wagner, basés à Bouar, ont établi un sinistre contrôle le long de la route menant de Bouar à Béloko, et de Bouar à Baoro, utilisant des tactiques coercitives pour bloquer et fouiller les véhicules en provenance de Béloko. Cette pratique oppressive, déployée aussi chaque mardi et mercredi, cible également les véhicules en provenance de Douala, et des taxis brousse en provenance de Béloko, perturbant les échanges commerciaux légitimes et entravant la vie quotidienne des habitants. 

  

C’est ainsi que les mardi et mercredi dernier, ces voyous criminels de Wagner basés à Baboua et à Bouar, s’aventurent dans le village de Petit Douala, situé à une centaine de kilomètres de Bouar, entre Baboua et Zoukombo, répandant la terreur et la corruption sur leur passage. Leurs actions ne connaissent aucune limite, alors que chaque semaine, ces soldats de fortune dressent des barrages, interceptant et fouillant les véhicules en provenance de Béloko. Les petits commerçants, dépendants des échanges avec la frontière, sont pris pour cible, leurs marchandises confisquées dans un cycle de violence et d’exploitation. 

  

Pire encore, le trafic illicite prospère sous l’égide de Wagner. Les substances prohibées, telles que l’alcool en sachet et le Tramol, alias berret-vert, sont saisies et remises à leur interprète camerounais, connu sous le nom de Eric, qui les vend sur le marché noir, alimentant ainsi le cycle de la criminalité et de la dépendance. 

  

Ce règne de terreur s’est nourri de la complicité des autorités locales et nationales, intimidées par les mercenaires de Wagner. Leur complot pour éliminer le commandant des brigades de la gendarmerie de Bouar, l’adjudant-chef Fiacre Bakaname, et le commandant des zones militaires du nord-ouest, le colonel Modoua, est une preuve flagrante de leur emprise sur le pouvoir. Cette collusion permet aux mercenaires de Wagner de prospérer dans un environnement d’impunité, alimentant ainsi le trafic de mafia et la violence rampante. 

  

Cette domination sans scrupules ne laisse aucun espoir pour la population de Bouar et de la Nana Mambéré. La corruption et la violence sont devenues le lot quotidien des habitants, piégés dans un cycle de terreur et d’oppression orchestré par les mercenaires de Wagner. La lutte pour la justice et la liberté est devenue une bataille inégale contre un ennemi puissant et impitoyable. 

 

Par Gervais Lenga

 

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