Touadera à l’école de la dictature

Publié le 7 mars 2024 , 5:12
Mis à jour le: 7 mars 2024 4:05 am

Touadera à l’école de la dictature

 

Le Président centrafricaine Faustin Archange Touadera, à gauche, et son homologue russe Vladimir Poutine, à droite, à Moscou, en Russie
Le Président centrafricaine Faustin Archange Touadera, à gauche, et son homologue russe Vladimir Poutine, à droite, à Moscou, en Russie. Photo AFP

 

 

 

Bangui, 08 mars 2024 (CNC)

 La rencontre de Faustin Archange Touadera avec les dictateurs Paul Kagame et Vladimir Poutine ont suscité des réelles inquiétudes quant à son nouveau style de leadership dans le pays.

 

Depuis ses rencontres avec les dictateurs les plus notoires du monde, à l’exemple de Paul Kagamé et Vladimir Poutine, Faustin Archange Touadera, élu en 2016 et réélu en 2021, est devenu une figure autocratique redoutable dans son pays.

 

Déterminé à maintenir le pouvoir à tout prix, Touadéra, aidé par ses alliés du groupe Wagner, a déclenché une violence contre la population, y compris contre les forces de l’ordre, comme en témoignent les arrestations de nombreux responsables militaires de haut rang. En outre, il a ciblé ses opposants politiques, à l’image des tactiques répressives observées au Rwanda et en Russie, où les dissidents sont emprisonnés et tués.

 

A Bangui, l’autoproclamé « président des pauvres » est devenu depuis 2020 un leader impitoyable et redouté de tous.

 

Les nouvelles actions de Faustin Archange Touadera ont suscité l’indignation des citoyens centrafricains, qui considèrent ses nouvelles alliances et tactiques comme une trahison des principes démocratiques. Au milieu d’inquiétudes croissantes, des voix en République centrafricaine critiquent la trajectoire de Touadera vers l’autoritarisme le plus sanglant.

 

Un citoyen, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a exprimé sa consternation face à l’alignement de Touadera sur les dictateurs Kagame et Poutine. “Le rapprochement de Touadera avec les dictateurs montre son mépris des droits de l’homme et des valeurs démocratiques. Nous ne l’avons pas élu pour imiter des régimes oppressifs mais pour diriger avec intégrité et respect de notre constitution du 30 mars 2016”, ont-ils déploré.

 

Un autre témoignage, un activiste de la société civile, a condamné le recours à la violence par Touadera pour réprimer la dissidence. “Le règne de Touadera est devenu synonyme de brutalité. Les arrestations arbitraires et les exécutions extrajudiciaires signalent un glissement dangereux vers la dictature. Nous refusons de nous taire face à une telle tyrannie”, a -t-ils affirmé.

 

Un autre citoyen, faisant écho aux sentiments de beaucoup, a souligné l’hypocrisie du titre autoproclamé de Touadera de « président des pauvres ». “Le règne de Touadera n’a apporté que souffrance à notre peuple. Les promesses de prospérité ont cédé la place à la pauvreté et à la peur. Nous exigeons que des comptes soient rendus et justice pour ceux qui ont souffert sous son règne”, a-t-il déclaré.

 

Alors que Touadera consolide son emprise sur le pouvoir, les voix dissidentes se font plus fortes, contestant ses tendances autoritaires et exigeant un retour à une gouvernance démocratique.

 

La descente rapide de Touadera dans l’autoritarisme suscite l’inquiétude des citoyens, qui exigent des comptes et le respect de la démocratie.

 

Par Gisèle MOLOMA

Corbeaunews Centrafrique

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