Népotisme Rampant : La Débâcle au Sein de la Gendarmerie centrafricaine

Publié le 7 mars 2024 , 5:15
Mis à jour le: 7 mars 2024 4:08 am

Népotisme Rampant : La Débâcle au Sein de la Gendarmerie centrafricaine

 

Le général Landry Ulrich Dépot, Directeur général de la gendarmerie habillé en tenue bleue de la gendarmerie en revue des hommes d'honneur
Le général Landry Ulrich Dépot, Directeur général de la gendarmerie nationale centrafricaine

 

 

Bangui, 07 mars 2024 (CNC)  

 Dans les coulisses de la gendarmerie centrafricaine, un fléau insidieux gangrène les fondements mêmes de cette institution réputée. Surnommée ironiquement “La ngbakatisation”, cette dérive corrosive transforme les gendarmes, jadis garants de l’ordre et de la sécurité, en simples gardiens de boutiques, au service des intérêts particuliers.

 

À la tête de cette désillusion, le général de division Landry Dépôt, figure emblématique d’un leadership défaillant et éhontément partial. Plutôt que de favoriser l’essor et la consolidation de l’armée, il préfère se perdre dans les méandres d’une sécurité aux contours flous, laissant ainsi la porte grande ouverte à la mainmise népotique. Loin de toute transparence, il a méthodiquement noyauté les rangs de la gendarmerie, y installant pêle-mêle membres de sa famille, comparses de son village natal et autres connaissances, érodant ainsi les piliers de la méritocratie au profit d’une préférence clanique éhontée.

 

Parmi les acteurs de cette farce tragique, le général Landry Dépôt se démarque par son arrogance démesurée, plus enclin à déambuler dans ses bottes surdimensionnées qu’à marcher d’un pas sûr vers l’excellence. Surnommé “AMBOUADET” pour son exil précipité en France, ce haut gradé, symbolisant la lâcheté autant que l’opportunisme, a réussi à se hisser au sommet de l’institution, tel un marionnettiste manœuvrant habilement les fils du pouvoir, sous l’œil complaisant du directeur général de la police, Bienvenu Zokoué.

 

La triste réalité qui émerge de ce tableau dépeint une gendarmerie réduite à l’état de pantin, une coquille vide dépourvue de substance, éclipsée par les ambitions personnelles et les alliances douteuses. Tandis que le pays aspire à la stabilité et à la légitimité de ses forces de sécurité, il se voit confronté à un triste spectacle : celui d’une institution en déroute, gangrenée par le népotisme et la compromission.

 

Face à cette dérive inquiétante, il est impératif de sonner l’alarme et de réclamer des réformes audacieuses, restauratrices de l’intégrité et du professionnalisme au sein de la gendarmerie centrafricaine. L’heure est venue de briser les chaînes du favoritisme et de rétablir la confiance perdue entre l’institution et le peuple qu’elle est censée servir et protéger.

 

« Ensemble, il est encore possible de redonner à la gendarmerie sa noblesse d’antan, en faisant de la méritocratie et de l’éthique les piliers indéfectibles de son action »,  affirme un leader de la société civile centrafricaine. Car, d’après lui, au-delà des intérêts personnels et des alliances douteuses, réside la mission sacrée de tout service de sécurité : celle d’être au service du bien commun, avec honneur, intégrité et dévouement.

 

La réforme ne peut plus attendre. L’avenir de la gendarmerie, et par extension celui de la nation toute entière, en dépend.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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