Tchad : La coalition des syndicats se déchire

Publié le 11 juillet 2018 , 6:44
Mis à jour le: 11 juillet 2018 6:44 pm

 

 

Tchad : La coalition des syndicats se déchire

 

 

 

Ndjaména, 12 juillet 2018 (CNC) –

 

La plateforme syndicale revendicative enregistre des fissures au quotidien. A l’origine de cette crise interne, le manque de confiance entre leaders et la base.

 

La plate forme syndicale revendicative se déchire. Les syndicats membres de cette plateforme syndicale revendicative ne s’entendent plus. C’est même à peine s’ils cachent leurs divergences.

C’est le bureau exécutif du Synecs (Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur qui a ouvert le bal. Il y a eu dissidence au niveau du bureau exécutif.

Ainsi, le Synecs s’est retrouvé avec deux bureaux exécutifs. La raison en est que les membres du bureau exécutif ont pris certains engagements sans consulter la base.

Parmi ces engagements, la question de la participation à l’organisation des examens de fin d’année. Sur ce point, le Syndicat d’enseignants du Tchad (SET) est favorable à la participation.

Il a d’ailleurs levé le mot d’ordre de grève. Tandis que d’autres syndicats d’enseignant restent toujours opposés. Résultats de course, on enregistre des dissidences dans les syndicats.

Plusieurs membres ne prennent même plus par aux travaux des assemblées générales de cette plate forme.

Ces antagonismes plombent sérieusement l’action de la plateforme syndicale.

Les mêmes faits sont obversés au sein des autres syndicats de la plateforme. Ce qui fragilise davantage le syndicat tchadien. D’ailleurs, plusieurs syndicalistes tchadiens pensent que leur combat est désormais perdu d’avance.

Ils croient fermement qu’avec ces divisions, ils n’auront plus le pouvoir de faire pression sur l’Etat.

Rappelons ici que la plateforme syndicale revendicative a été mise sur pied au mois de mai de cette année dans un contexte de grève. Elle est composée l’Union des syndicats du Tchad (UST), de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST).

Mais aussi du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYAMET).

 

 

Par : N. Mballa, pour CNC.

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