Sylvie Baïpo-Temon au centre d’un réseau de vente de postes consulaires aux hommes d’affaires étrangers
Le gouvernement du Premier Ministre Félix Moloua est de plus en plus critiqué pour son implication dans des scandales de corruption. La Ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon, est depuis quelques temps impliquée dans un réseau mafieux qui gangrène les institutions centrafricaines. Après avoir vendu des passeports diplomatiques à prix d’or, elle se lance désormais dans la vente frauduleuse de postes consulaires.
Bangui, 10 septembre 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Un réseau de corruption bien organisé par la ministre Baïpo-Temon.
Depuis plusieurs années, la Ministre Sylvie Baïpo-Temon est au cœur d’une série d’accusations de corruption. Des sources proches du dossier révèlent que Mme Baïpo-Temon aurait vendu des passeports diplomatiques à des étrangers pour des montants exorbitants. Ces passeports, censés être réservés aux représentants officiels de la République centrafricaine, se retrouvent entre les mains de personnes prêtes à payer le prix fort pour obtenir ce précieux document.
Mais le scandale ne s’arrête pas là. La Ministre est également accusée de vendre des nominations à des postes consulaires à l’étranger. Selon des témoins, elle aurait proposé à un homme d’affaires israélien, actif dans le commerce des diamants, un poste de consul honoraire des Centrafricains aux États-Unis. En échange, cet investisseur aurait été contraint de verser des sommes d’argent considérables pour accélérer le traitement de son dossier.
Une promesse non tenue du réseau de Baïpo-Temon.
Deux ans se sont écoulés depuis cette transaction douteuse, et le décret de nomination n’a toujours pas été signé. Malgré les dépenses exorbitantes de l’homme d’affaires pour satisfaire les caprices de la Ministre – y compris des cadeaux somptueux et des frais divers lors de son séjour à Bangui, le poste promis reste une chimère.
Ce n’est pas la première fois que cet homme d’affaires se fait piéger par le réseau de corruption qui gangrène le gouvernement centrafricain. En 2022, il avait déjà été victime d’une arnaque similaire instrumentée par le conseiller diplomatique du Président Faustin-Archange Touadéra, Ali Gonissa. Celui-ci lui avait extorqué 20 000 euros pour l’obtention d’un passeport diplomatique qui, à ce jour, n’a jamais été délivré.
Les autorités centrafricaines, gangrenées par la mafia
Ces affaires montre bien une réalité sombre : les plus hautes sphères du pouvoir en Centrafrique sont infiltrées par un réseau de criminels qui abusent de leur position pour s’enrichir aux dépens de la nation. Les témoignages affluent, prouvant une fois de plus un système où la corruption n’est plus l’exception, mais la règle.
Il est troublant de constater comment des figures majeures du gouvernement, censées représenter la République à l’international, se transforment en véritables chefs mafieux. Le peuple centrafricain, déjà éprouvé par des années de conflits, se retrouve une fois de plus trahi par ceux qui devraient défendre ses intérêts. Au lieu de cela, ces responsables étatiques n’hésitent pas à vendre les symboles de la souveraineté nationale au plus offrant, dans un mépris total des lois et des valeurs qu’ils sont censés incarner.
Ce climat d’impunité alimente le ressentiment au sein de la population, qui voit ses dirigeants s’enrichir sans vergogne, tandis que le pays plonge dans une pauvreté croissante. La Centrafrique, sous l’emprise de ces réseaux criminels, semble s’éloigner de plus en plus de la voie de la paix et du développement. La question reste posée : combien de temps encore les Centrafricains toléreront-ils ces abus, et quels seront les véritables responsables de la chute inexorable de ce pays riche en ressources mais si mal gouverné ?
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