Scandale à Bocaranga : Le Sous-préfet exige aux commerçants d’acheter des motos pour les mercenaires de Wagner.

Publié le 29 février 2024 , 5:15
Mis à jour le: 29 février 2024 2:46 am

Scandale à Bocaranga : Le Sous-préfet exige aux commerçants d’acheter des motos pour les mercenaires de Wagner.

 

Les mercenaires du groupe Wagner déployés en province, dans leur véhicul Land cruser 4x4, avec des armes lourdes RPG 44
Les mercenaires du groupe Wagner déployés en province

 

 

Bangui, 01 mars 2024 (CNC).  

Dans une sorcière affaire sans précédent, le Esaïe Gbanet, le sous-Préfet de Bocaranga exige à ses administrés commerçants à financer l’achat de motos pour les mercenaires russes du groupe Wagner, en ignorant leurs exactions. La population de Bocaranga exprime sa colère face à cette de faveur injustifiée. Témoignages poignants de Clément, Berthier, et Sylvain révèlent la frustration et la colère des victimes qui voient leurs agresseurs privilégiés. 

  

Dans un récit chargé d’émotion et de colère, Clément, Berthier, et Sylvain expriment leur indignation face à la décision de Esaïe Granet, Sous-préfet de Bocaranga. “ C’est un outrage public et volontaire !”, s’exclame Clément, tandis que Berthier, lui, souligne : “ Nous sommes livrés, abandonnés par nos propres autorités.” Sylvain renchérit lui, en disant : “ C’est une honte pour notre nation centrafricaine dans sa globalité.” 

  

Cette colère émane d’une profonde injustice ressentie par la population de Bocaranga. Alors que les soldats FACA, déjà en poste depuis des années, peinent à se déplacer, les nouveaux arrivants de Wagner sont dorlotés par des exigences financières exorbitantes. Le Sous-Préfet, au lieu de soutenir ses propres forces armées, privilégie les intérêts de ces mercenaires. 

  

L’atmosphère à Bocaranga est teintée de frustration et de désillusion. Les témoignages recueillis reflètent un sentiment d’abandon et d’injustice criante. “Nous nous sentons trahis”, déclare Berthier, alors que Sylvain déplore : “ C’est un affront à notre dignité. Après l’achat des motos, Esaïe Gbanet, va sans doute nous demander demain de donner nos femmes à ces mercenaires comme l’avait dit Fidèle Gouandjika”. 

  

Cette affaire révèle des priorités tordues et des décisions discutables qui alimentent le mécontentement au sein de la population à Bocaranga. Les agissements des mercenaires de Wagner, déjà marqués par des actes répréhensibles dès leur arrivée, suscitent l’indignation générale. “Ils sont venus semer le chaos, violer nos femmes et maintenant on nous demande de les soutenir financièrement”, s’insurge Clément. 

  

La tension monte à Bocaranga alors que la population prend conscience de l’ampleur de cette injustice. Les mots de Clément, Berthier, et Sylvain résonnent comme un cri de révolte contre l’impunité et le favoritisme qui gangrènent leur communauté. 

  

Cette histoire, bien que choquante, met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations locales dans un contexte de conflit et d’instabilité. Les voix de Clément, Berthier, et Sylvain appellent à une prise de conscience collective et à une action contre les abus de pouvoir et les injustices qui menacent leur quotidien. 

  

Au cœur de ce scandale réside un appel à la justice et à la solidarité, afin de rétablir l’équilibre et de restaurer la confiance au sein de la communauté de Bocaranga. 

 

Par Fortuné Boberang

 

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