RCA : le mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) se réorganise, et le pouvoir de Bangui observe  

Publié le 3 janvier 2022 , 7:06
Mis à jour le: 3 janvier 2022 5:50 pm
Bangui, 4 janvier 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Le mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) du général rebelle Mahamat Alkhatim n’a pas été démobilisé, mais il a été repoussé par les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais. Ceci dit, il reste une force qui pourrait faire son retour. C’est justement ce que son chef d’état-major  tente de le faire en réorganisant ses troupes sur le terrain depuis quelques jours, mais le gouvernement, dépassé, ne fait qu’observer.
les rebelles du mouvement patriotique pour la Centrafrique de Mahamat AlKhatim
les rebelles du mouvement patriotique pour la Centrafrique de Mahamat AlKhatim. Photo CNC

 

Après de multiples attaques d’une poignée de ses troupes dans la localité de Mbrés, au centre nord de la RCA, le mouvement patriotique pour le changement (MPC) du général rebelle Mahamat Alkhatim tente de réorganiser ses troupes sur le terrain face aux forces gouvernementales qui ont ébranlé sa machine de guerre à Kaga-Bandoro, Batangafo et Kabo, une localité située à la frontière avec la République du Tchad, leur pays de repli. Mais le seul souci, c’est la population qui souffre de cette violence inutile.  Et le gouvernement, de son côté, est aujourd’hui dans l’incapacité de veiller à leur protection via le rétablissement d’une force publique et la lutte contre l’impunité des auteurs des crimes les plus graves. L’exercice du pouvoir est en lambeaux à Bangui, et inexistants en province.

Assurer la protection de la population est une obligation incontournable et urgente que le dispositif sécuritaire actuel ne garantit pas. La population civile est abandonnée aux mains des criminels, que ça soit du côté des mercenaires russes, des soldats FACA ou encore des rebelles.

« La persistance de l’anarchie dans le pays risque de fragiliser davantage le pays, d’exacerber les tensions et d’empêcher une reprise économique qui est déjà à terre », déclare Monsieur Éric Siolo, enseignant à l’université de Bangui.

 

Par Prisca VICKOS

Journaliste rédactrice

Alain Nzilo

 

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