RCA : le CPC accepte un cessez-le-feu unilatéral proposé par les chefs d’État de la région du grand lac

Publié le 2 février 2021 , 12:38
Mis à jour le: 2 février 2021 12:57 am
les rebelles de la CPC sur un blindé russe à Boyali. Photo CNC
Les rebelles de la CPC sur un blindé russe récupéré à Boyali. Photo CNC

 

Bangui, République centrafricaine, mardi, 2 février 2021, 22:04:47 (Corbeaunews-Centrafrique). La coalition des patriotes pour le changement (CPC), par la voix de son porte-parole, Monsieur Abakar Sabome,  a répondu favorablement à la demande des chefs d’État de la région du Grand Lac et du Tchad réunis vendredi à Luanda pour un mini sommet sur la situation en Centrafrique .

 

« Les chefs de l’État et de gouvernement  appellent les forces rebelles a un cessez-le-feu unilatéral et immédiat, de libérer les périphéries de Bangui et de regagner leur position initiale » a souligné le communiqué final du sommet de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs tenue vendredi 29 janvier en Angola. Aussitôt, la réponse  de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) n’a pas tardé. Par la voix de l’un de ses porte-paroles sur les réseaux sociaux, Monsieur Abakar Sabome, le CPC accepte les propositions des chefs d’État des Grands Lacs, mais se pose tout de même des questions :

« Nous saluons l’initiative de l’Angola. Et nous sommes très satisfaits de forme, mais nous ne nous retrouvons pas dans le fond.  Nous félicitons tous ces chefs d’État qui ont pris part malgré  leur calendrier trop chargé…. Oui le cessez-le-feu unilatéral, eu le respect que nous en avons à votre égard, chefs d’État d’Afrique, à qui nous avons beaucoup de respect et beaucoup de confiance,  nous nous soumettons entièrement  à ce cessez-le-feu unilatéral. Eu égard pour le respect que nous en avons pour vous.  Mais, ce cessez-le-feu, il faut qu’on nous définisse. Pour combien de durée ? Et quelle sera la suite ? » s’interroge le porte-parole du CPC.

D’après lui, ce cessez-le-feu unilatéral, il va être respecté pour deux, trois, quatre jours, etc.,  mais « nous resterons sur nos gardes », avant d’ajouter que « et si le gouvernement   ne respecte pas. Et essaye d’attaquer  nos positions, nous allons riposter  d’une manière très sévère ».

S’agissant de l’encerclement de Bangui, Monsieur Abakar Sabome  dit qu’il faudrait dire plutôt « ne pas attaquer Bangui », car nous avons des hommes dans Bangui.

Sur ce, le gouvernement  n’a pas encore réagit, mais les jeunes du pouvoir avaient manifesté pour réclamer du gouvernement  la non-application du cessez-le-feu promis par les chefs d’État des Grands Lacs.

Affaire à suivre.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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