RCA : l’ancien premier ministre Firmin NGRÉBADA, condamné à son simple poste de député de Boali, garde toujours de l’espoir  

Publié le 31 août 2021 , 8:17
Mis à jour le: 31 août 2021 8:17 pm

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 1 septembre 2021, 02:51:41 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Décidément, il se confirme que NGRÉBADA est condamné à son simple poste de député de Boali sans aucune autre poste honorifique. Même Sarandji une fois finie sa mission à la primature avait été nommé ministre d’État conseiller spécial à la présidence….

Le Premier ministre Firmin Ngrebada dans l'hémicycle de l'assemblée nationale en mai 2019. CopyrightRNL
Firmin Firmin Ngrebada dans l’hémicycle de l’assemblée nationale en mai 2019. CopyrightRNL

 

Évidemment, c’est à un discret jeu de chaises musicales que s’est attelé le président centrafricain Faustin-Archange Touadera dans la torpeur du mois d’août. Les poids lourds de l’ancien gouvernement de Firmin NGRÉBADA, qui avaient été éconduits par le nouveau premier ministre Henri-Marie Dondra lors du remaniement du 23 juin, ont trouvé un point de chute au Palais de la Renaissance. Mais qu’en est-il pour l’ancien premier ministre lui-même ?

Élu député de Boali, l’ancien premier ministre Firmin NGRÉBADA,  qui avait convoité au départ le poste du Président de l’Assemblée nationale, avait été pressenti  par la suite pour rejoindre la présidence de la République en tant que conseiller spécial du chef de l’État.  Mais à la grande surprise, l’homme ne retrouve pas de postes au sein de l’exécutif et se contente désormais de son simple poste de député à l’Assemblée nationale. Mais l’homme, de son côté, garde toujours de l’espoir.

« Personnellement, je préfère ne pas occuper l’ancien poste de Sarandji à la présidence. Je suis député, je reste député en attendant de voir la suite…….. », chuchote l’ancien premier ministre à ses proches.

Mais selon des informations concordantes recueillies par CNC, l’ancien premier ministre NGRÉBADA serait en colère contre le chef de l’État Faustin Archange Touadera qui avait cautionné en mai le choix de son rival politique, l’ancien premier ministre Simplice Mathieu Sarandji comme le seul candidat de la majorité à la présidence de l’Assemblée nationale. Depuis lors, on assiste à un jeu de ping-pong entre Sarandji et NGRÉBADA qui accuse ce dernier de vouloir le mettre hors du système. Une perquisition avait eu lieu en juillet  à son domicile privé. On le soupçonne même de vouloir fomenter un coup d’État contre le chef de l’État via les mercenaires russes de la société Wagner.

Pour certains conseillers du Président, Monsieur Firmin NGRÉBADA est désormais hors course : « Oublie-le », insistent-ils. Mais ce n’est pas l’avis de l’intéressé.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

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