RCA : la société russe Wagner déploie ses experts en évaluation du diamant et or en Centrafrique

Publié le 21 octobre 2021 , 8:39
Mis à jour le: 22 octobre 2021 1:22 am

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi, 22 octobre 2021, 02:43:19 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Ils sont arrivés il y a quelques jours sur le sol centrafricain et sont actuellement à pied d’œuvre sur les différents chantiers miniers exploités  par des sociétés de mafia russe proche de Wagner dans les villes de province.

Exploitation minière de la société russe Lobaye Invest à Ndassima, aux environs de Bakala, dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine. CopyrightCNC
Exploitation minière de la société russe Lobaye Invest à Ndassima, aux environs de Bakala, dans la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine. CopyrightCNC

 

Selon des témoins qui ont assisté à leur arrivée en Centrafrique, ces soi-disant experts de Wagner ne sont pas probablement des Russes. Ils ressemblent beaucoup plus aux Arabes, et parlent non seulement anglais, mais aussi arabes.

Cette semaine, ils sont arrivés à Ndassima, à une soixantaine de kilomètres de Bambari, mais aussi  dans la Haute-Kotto, plus précisément au village Kpokpo, situé à environ 100 kilomètres de Bria sur l’axe Yalinga. Sur place, les populations se demandent si ces gens qui ne sont pas probablement des militaires  sont venus dans leur localité pour acheter des diamants et ors ou ils sont là pour procéder à l’évaluation des pierres précieuses.

Cependant, au ministère centrafricain des Mines et de Géologie,  on tient à rassurer que cette mystérieuse délégation est venue en RCA à l’invitation de Lobaye investi, une société-écran gérée par Wagner. » Ce sont des experts en terre précieux », assurent-ils.

Mais si ces gens sont venus à l’invitation de Lobaye investi, comment le ministère des Mines peut-il savoir qu’ils ne sont pas des acheteurs des diamants et ors ?

Ceci dit, ils peuvent faire des transactions illicites sur les chantiers miniers et repartir avec une quantité énorme des pierres précieuses qui échappent probablement au contrôle de l’État centrafricain.

Même si Wagner a les mains libres pour exploiter à volonté les richesses minières du pays, faut-il que l’État surveille quand même  les quantités exploitées c

 

Par Prisca Vickos

Journaliste

Alain Nzilo

Directeur de publications

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Email : alainnzilo@gmail.com

 

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