RCA : faux en écriture et détournement de fonds à la mairie de Birao, le député Valentin Goumba se dit innocent

Publié le 15 décembre 2020 , 1:09
Mis à jour le: 15 décembre 2020 1:25 am
Le Député de Birao 1 Valentin Goumba. Photo CNC
Le Député de Birao 1 Valentin Goumba. Photo CNC

 

Bangui, République centrafricaine, mardi, 15 décembre 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique). Mercredi, 9 décembre 2020, à Bangui,  le maire de Birao, qui n’a pas perçu durant cinq années d’affilée les montants de l’imposition forfaitaires sur les pilonnes téléphoniques installés dans sa ville depuis plusieurs années, a été agréablement surpris d’apprendre auprès de la société orange télécom et Télécel que les fonds versés chaque année à la mairie de Birao est perçu illégalement par le préfet de la Vakaga, le colonel Mbele,  en complicité avec le député de Birao 1 Valentin Goumba. Or, à la poursuite de notre enquête sur l’affaire,  le député de Birao 1 Valentin Goumba se dit innocent  et étonné d’être impliqué dans cette affaire.

 

Souvenez-vous, le 10 décembre dernier, nous avons publié un article intitulé «  RCA : faux en écriture et détournement de fonds, le préfet de la Vakaga et le député sortant de Birao sous la sellette.

« Selon la mairie de Birao, les deux personnalités politiques auraient, durant cinq ans d’affilée,  empoché environ 20 millions de francs CFA en toute illégalité ». Or, l’honorable député de Birao 1 Valentin Goumba se dit étonné d’apprendre qu’il serait impliqué dans l’affaire. D’après lui, cette affaire concernerait uniquement le maire et ses cousins qu’il a nommés au service des finances de la municipalité.

« Je ne comprends pas pourquoi mon nom a été cité dans l’affaire. Je suis député et non agent de la mairie, ceci n’est pas mon travail de collecter les fonds de la municipalité », a-t-il déclaré à CNC.

D’après lui, ceci a un seul objectif, c’est de le discréditer politiquement devant ses militants. Il affirme également que depuis le déclenchement des affrontements militaro – ethnique à Birao au mois de septembre 2019, certains agents de la mairie, proches de certains groupes armés,  n’ont pas cessé de le menacer à cause de son ethnie alors qu’ils vivaient ensemble avant.

Pendant ce temps, à la mairie de Birao, c’est seulement son nom et celui du préfet qui sont cités avec des documents de preuve à l’appui. Pour le moment, le préfet de Birao cité dans l’affaire est injoignable sur son mobile.

CNC poursuit toujours son enquête sur l’affaire.

Affaire à suivre.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

Directeur de publications

Tel / WhatsApp : +1 438 923 5892

Email : alainnzilo@gmail.com

 

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