Bangui, République centrafricaine, mardi 25 août 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Les manquements observés dans les étapes du processus électoral en cours et le problème de sécurité qui en découle demeurent préoccupants pour le peuple centrafricain et la classe politique centrafricaine. Après la synergie des forces vives de la nation, c’est le tour de l’honorable député de Boda Maxime Bondjo de plaider en faveur d’une large concertation avec les forces vives de la nation avant les élections générales de 2020 – 2021.
Le processus électoral en cours en République centrafricaine revêt un caractère particulier. Le territoire national est toujours occupé à plus de 75% par des bandes armées qui ne cessent de terroriser les populations civiles. Des élus de la nation kidnappés, les médecins et agents de santé séquestrés, les opérations du recensement électoral largement perturbées et suspendues dans certaines régions, le député de Boda Maxime Bondjo lors d’un point de presse organisé ce lundi 24 août à Bangui revient sur la situation sécuritaire dans le pays et le processus électoral en cours.
Pour le député Bondjo, organiser des élections dans des conditions actuelles est non seulement un risque pour la paix en RCA, mais aussi une nouvelle opportunité manquée pour la démocratisation du pays. Selon lui, certains de ses collègues députés, de retour dans leurs circonscriptions en province, ont été kidnappés et séquestrés par des groupes armés. Jusqu’à ce jour, certains n’ont pas fait des signes de vie, et le gouvernement n’a pas réagi.
Pendant ce temps, à Bangui comme en province, le processus du recensement électoral en cours est largement entaché des fraudes minutieusement organisées.
« On ne peut organiser des élections dans ces conditions », explique-t-il.
Écouter l’honorable député Maxime Bondjo
Copyright2020CNC