RCA : crise préélectorale, le procureur général Éric Didier Tambo  menace l’ancien Président François Bozizé de poursuite judiciaire

Publié le 16 décembre 2020 , 5:41
Mis à jour le: 16 décembre 2020 5:41 am
Eric Didier Tambo - Procureur Général près la Cour d'Appel de Bangui - crédit photo cédric gwa gomba le 20 janvier 2020
Eric Didier Tambo, – Procureur Général près la Cour d’Appel de Bangui, le 20 janvier 2020. Crédit photo : Corbeaunews-Centrafrique.

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi, 16 décembre 2020, 11:27:04 ( Corbeaunews-Centrafrique ). À quelques jours de la fin de campagne électorale en vue des élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020,  la justice centrafricaine  s’es prononcée sur les agissements de l’ancien Président de la République François Bozizé. Le procureur général, le magistrat Éric Didier Tambo menace l’ancien Président ainsi que ses complices de poursuite judiciaire.

 

Après ses investigations, le parquet général affirme avoir recensé  les différentes atteintes au processus  électoral en cours.

Ainsi, ce mardi 15 décembre 2020, le procureur général, le magistrat  Éric Didier Tambo, dans une déclaration faite sur les ondes de la radio nationale, menace  et met en garde ceux qui pourront encore semer de trouble dans l’organisation de ces élections.

« Conformément à l’article  26 du code  du procédure pénale centrafricain, et sous la surveillance du parquet général  près la cour d’appel de Bangui,  il a été mis en place  en date du 30 novembre 2020 , une cellule judiciaire coordonnée par le Procureur général, et regroupant en son sein tous les procureur de la République du ressort ainsi que tous les officiers de police judiciaires. La cellule est chargée de constater  dans le ressort de ladite cour les infractions liées au processus électoral prévues et punies par les articles 249 à 277 du code électoral ainsi que les infractions connexes  prévues et punies par le Code pénal centrafricain.  L’objectif recherché  est d’investiguer et  coordonner toutes les infractions  liées au processus avant, pendant, et après  les élections. Les informations parvenues  à la cellule font état de  ce qu’après la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle le 3 décembre 2020 par la Cour constitutionnelle, l’un des cinq candidats,   dont la candidature a été invalidée, notamment le candidat investi par le parti kwa na Kwa (KNK),  en campagne dans le nord-ouest de la RCA, aurait procédé à des recrutements et à l’enrôlement des mercenaires  étrangers, des  miliciens et des enfants soldats. La même source indique que  des rencontres et des contacts  entre les candidat malheureux du KNK avec d’autres chefs  de la région ont eu lieu », a déclaré le Procureur général Éric Didier Tambo qui a également indiqué qu’au « cour de  cette réunion,  un plan machiavélique aurait  été mis en place par  cette nébuleuse coalition  aux fins de dissuader, décourager, intimider et terroriser les électeurs à ne pas aller  voter le jour du scrutin. Bref ! Semer la zizanie et  la panique de manière concertée, planifiée et coordonnée  dans les différentes zones  qui sont sous leur contrôle avant et pendant  le jour du scrutin ».

D’après lui, le parquet général  tient à informer  l’opinion nationale et internationale  que ces présumés actes criminels ne resteront pas  impunis.

Notons que les différents candidats à la présidentielle et aux législatives poursuivent leur campagne sur le terrain. Le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA se trouve actuellement à Birao, Martin Ziguélé au Nord-ouest, et les autres à Bangui.

Affaire à suivre.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste politique

Alain Nzilo

Directeur de publication

Tel / WhatsApp : +1 438 923 5892

Email : alainnzilo@gmail.com

 

 

Aucun article à afficher